Cote des œuvres d’Alix Aymé | Estimation & prix de vente

– Vous possédez une laque de Alix Aymé et vous cherchez à connaitre sa valeur ?

– Vous souhaitez vendre une peinture de Alix Aymé ?

– Artexpertise.fr et son équipe de spécialistes vous proposent une estimation gratuite de votre oeuvre de Alix Aymé.

– Après évaluation, nous vous proposerons une solution adaptée pour vendre vos tableaux et laques de l’Indochine et du Vietnam.

BIOGRAPHIE

Née à Marseille, elle étudie musique et dessin et sera l’élève de l’artiste Maurice Denis. En 1920 elle  épouse un professeur de lettres Paul de Fautereau-Vassel qu’elle accompagne à Shanghai et à Hanoi ou elle enseignera le dessin au lycée français d’Hanoi.

Revenue en France en 1926, elle se sépare de son mari et repart en Indochine en mission envoyée par le gouvernement Français afin de préparer l’Exposition Coloniale Internationale de 1931.

Remariée au colonel Georges Aymé  commandant de l’armée française en Indochine, et frère aîné de l’écrivain Marcel Aymé., elle multiplie les voyages en Chine, au Cambodge, au Laos, au Vietnam puis elle peint puis devient professeur à l’école des beaux-arts d’Indochine.

Elle se passionne pour les techniques picturales asiatiques et c’est à elle, avec Joseph Inguimberty, que l’on doit la renaissance de la laque vietnamienne qu’elle enseigne de 1934 à 1939 à l’école des beaux-arts d’Hanoï.

Estimation moyenne en vue d’une vente aux enchères
Dessin 500 – 60 000 €
Peinture 1500 – 100 000 €
Panneaux de laque 3000 – 150 000 €

– Comment faire estimer gratuitement une laque, un tableau de Alix Aymé ?

– Quels sont les critères que les experts utilisent pour vous communiquer une estimation ?Voici quelques éléments nécessaires à l’estimation gratuite de vos tableaux et dessins anciens, antiquités, objets d’Asie, meubles anciens, livres et gravures etc.Présence d’une signature

La signature du peintre présente des analogies avec la présence de l’estampille dans l’ébénisterie et la menuiserie. Il faut attendre l’année 1743 pour que l’estampille se généralise sur les meubles. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, selon les nouveaux règlements de la corporation, la marque individuelle de l’ébéniste doit figurer avec la marque collective de la corporation.

Jusqu’à la renaissance, les oeuvres sont souvent anonymes et il faut attendre la seconde moitié du XVIII ème siècle avec le développement du marché ainsi que la création des salons officiels de peinture et de sculpture pour voir apparaitre des oeuvres signées et datées. François Boucher ou Joseph Vernet, peintres à la mode  au 18 ème siècle utilisent leur nom pour valoriser leur travail. On assiste alors la construction d’une identité artistique par la présence d’une signature ou d’un monogramme.La forme cursive s’impose et se rapproche de la signature manuscrite de l’artiste. Parfois, avec la signature de l’artiste et la date on peut lire pinxit, delineavit, fecit, faciebat ou invenit.
Mais c’est au XIX ème siècle que la signature devient un élément essentiel d’appréciation de l’oeuvre en jouant un rôle dans l’évaluation financière et dans l’authentification.
Parfois dissimulées dans la composition, elle peut apparaitre sous forme d’un monogramme accompagné d’une date et d’une localisation.
La présence d’une signature ou d’un monogramme sur une toile ancienne, d’une estampille sur une commode ou un siège ne rend pas l’oeuvre authentique car rien n’est plus simple que d’imiter une signature ou une estampille; seul l’expérience et l’oeil d’un expert permet de déterminer si les marques et signatures sont authentiques.

Les dimensions de votre oeuvre

Les dimensions de votre tableau sont essentielles pour l’estimation de votre oeuvre; veuillez nous communiquer les dimensions « hors cadre » de votre peinture. Pour l’estimation d’une sculpture, veuillez nous communiquez la hauteur ainsi que la longueur du socle.

– Comment sont déterminées les estimations?

L’un de nos spécialistes en antiquités et objets d’art va estimer votre objet en le comparant dans un premier temps à des objets similaire déjà présentés et vendus dans une vente aux enchères en France.

Puis avec l’ensemble des éléments fournis (nom de l’artiste, présence d’une signature, dimensions de l’oeuvre, état de conservation), nous pourrons analyser votre tableau, votre peinture, votre objet d’art et sous 48h, vous recevrez par mail une première estimation gratuite de vos objets d’art et de collection.

Nos spécialistes ont bien évidemment une parfaite connaissance des mécanisme du marché de l’art.

– Dois-je me déplacer avec mon tableau de Alix Aymé pour obtenir une estimation ?

Dans un premier temps, faites nous parvenir le formulaire d’estimation gratuite en ligne pour une évaluation confidentielle de vos objets d’art et de collection dans les plus brefs délais.

Envoyez-nous vos photos à partir de votre ordinateur ou de votre téléphone

Si vos photos sont trop nombreuses ou trop lourdes, envoyez nous directement votre demande en cliquant sur ce lien contact@artexpertise.fr

– Combien coûte une estimation d’une peinture de Alix Aymé ou d’une œuvre d’art ?

L’estimation de vos tableaux et objets d’art est totalement gratuite mais il ne vous sera délivré aucun document écrit.

Les valeurs communiquées sont donc indicatives et elles ne peuvent, en aucun cas, être reproduites, diffusées ou utilisées à toutes fins. D’autre part, cet avis est donné sous réserve d’une expertise visuelle des objets d’art concernés.

Demande d’estimation gratuite

– Comment faire expertiser gratuitement une laque de Alix Aymé, un tableau d’Indochine ?

Pour confirmer l’estimation qui vous a été communiquée par mail par notre service d’estimation, il faut procéder à l’analyse visuelle de vos objets d’art.– Comment notre expert réalise t’il l’expertise visuelle d’une œuvre d’art ?

L’expert qui sera en charge de l’estimation de vos objets d’art et de collection doit se munir d’outil comme une loupe éclairante, une lampe de Wood pour mettre en évidence une signature apocryphe, des restaurations anciennes, des repeints etc.

D’autre part, l’expert doit aussi s’appuyer sur une documentation spécifique : catalogues raisonnés de chaque artiste, publications universitaires, travaux de recherches, catalogues de vente aux enchères. Parfois, un déplacement dans une fondation, dans une bibliothèque s’avère nécessaire pour consulter des ouvrages rares (Fonds patrimoniaux)

Il peut également consulter les sources disponibles sur Internet sur les bases de données des musées nationaux, des galeries d’art ou des fondations étrangères.

– Dois-je me déplacer avec mon tableau de Alix Aymé, ma sculpture ou mes objets d’art pour faire procéder à une expertise ?

Nous pouvons vous recevoir chaque jour sur rendez-vous à notre bureau  pour une expertise gratuite et confidentielle.

Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou transporter les oeuvres concernées, nous pouvons nous charger du transport des oeuvres.

Nous pouvons également effectuer un déplacement à votre domicile (sous conditions).

– Comment faire authentifier un tableau de Alix Aymé ?

Notre expérience du marché, la parfaite connaissance des procédures d’authentification nous permettent d’authentifier les oeuvres soumises et obtenir auprès des comités les certificats nécessaires à la mise en  vente de vos tableaux,sculptures, antiquités asiatiques et objets d’art.

N’hésitez pas à nous contacter afin de assister pour l’expertise et la mise en ventes de vos peintures, sculptures et objets de collection.

Demande d’expertise gratuite

– Comment vendre au meilleur prix une laque, un tableau de Alix Aymé  ?

Artexpertise.fr la référence en France de l’estimation gratuite de tableaux, de laques et d’objets d’art de Chine, d’Indochine, du Vietnam se tient en permanence à votre disposition pour évaluer gratuitement les oeuvres d’art d’Asie que cous souhaitez vendre.

Assisté de commissaires-priseurs et d’experts partenaires, il vous propose un service d’estimation personnalisé dans une vingtaine de spécialités et peut répondre chaque jours à toutes vos demandes en utilisant le formulaire en ligne de demande d’estimation gratuite.

Après évaluation, nous pourrons vous proposer une solution adaptée pour vendre vos tableaux, vos antiquités et vos objets d’art dans les meilleures conditions

• Première étape :
Demandez une estimation préalable de vos biens, d’après photographies
Pour réaliser une estimation gratuite, veuillez utiliser le formulaire en ligne de demande d’estimation gratuite •

Deuxième étape :
Dépôt des oeuvres pour expertise approfondie.
Si vous prenez la decision de nous confier à la ventes les objets estimés, une expertise visuelle s’impose, avant. Pour cela, il vous suffit de déposer les objets à notre bureau.

• Troisième étape :
Mise en vente aux enchères de votre objet d’art et de collection
Une fois l’expertise réalisée, nous déterminons une date de vente, en fonction du calendier des ventes aux enchères à venir.

Vente de votre tableau de Alix Aymé

 

L’ecole des Beaux arts d’Hanoi

L’École supérieure des beaux-arts de l’Indochine a été fondée en 1925 par le gouvernement colonial français dans la lignée de l’école nationale des beaux arts d’Alger, fondée en 1843, et de l’Ecole des beaux arts de Tunis, fondée en 1923. Elle était destinée à tous les étudiants en art de l’Indochine Française, même si, inévitablement, la plupart venaient d’Hanoï et du Tonkin. Elle a formé plusieurs générations d’étudiants vietnamiens (et quelques étudiants laotiens et cambodgiens) à la peinture de tradition occidentale, ouvrant la voie à un style d’art moderne spécifiquement vietnamien.

– Ses fondateurs étaient le français Victor Tardieu et l’artiste vietnamien Nguyen Nam Son. Tardieu fut son premier directeur, jusqu’en 1936, puis le sculpteur Evariste Jonchère la dirigea de 1938 à 1945.

– Plusieurs des artistes français qui y enseignèrent, comme dans les écoles d’art du sud du pays, étaient des gagnants du Prix d’Indochine : depuis 1925, remporter le prix permettait d’y enseigner un an. Parmi ces professeurs, on compte le peintre Inguimberty (de 1926 à 1945) et Alix Aymé, femme du général Georges Aymé, qui y revivifia la tradition de la peinture sur laque.

LES ARTISTES PEINTRES DE L’ECOLE DE HANOÏ

Le Phô (1907-2001)

Fils du vice-roi du Tonkin, il effectua un voyage de deux ans en Europe où il fut particulièrement impressionné par l’art religieux de la Renaissance italienne. On retrouve la délicatesse des traits et la subtilité des couleurs d’un Fra Angelico dans ses peintures sur soie. Installé à Paris en 1937, Lé Phô poursuit avec succès cette symbiose de l’art traditionnel d’Asie et de la peinture occidentale;Formé à l’Université des beaux-arts d’Indochine, dans la même promotion que Nguyên Phan Chanh, Mai Trung Thu, Lê Van Dê, Công Van Trung, Georges Khanh…, Lê Phô était considéré comme un peintre impressionniste de premier rang, au Vietnam comme dans monde. Spécialisé dans la peinture sur soie et celle à l’huile, il a laissé un «trésor inestimable» composé de nombreuses œuvres de grande valeur, tant artistique qu’économique.

Mai Thu (1906-1980)

Mai Trung Thu, de son nom d’artiste Mai-Thu, est né le 10 novembre 1906 dans le village de Ro-Nha au Nord Viet Nam. Il est un fils d’une respectable famille  tonkinoise. Son père Mai Trung Cat est un mandarin aux fonctions importantes, haut dignitaire de la Cour de Hué ; il meurt en 1945.

Après des études secondaires au Lycée Français d’Hanoï, Mai-Thu fait partie de la première promotion, de 1925 à 1930.

De 1931 à 1937, il exerce comme professeur de dessin au Lycée Français de Hué monocorde traditionnel vietnamien, au contact des musiciens nombreux alors dans l’ancienne ville impériale.

Mai-Thu décide cependant de quitter ce pays où, de par sa naissance et son éducation, toutes les portes lui sont ouvertes. Il ne peut accepter le féodalisme hérité de l’ancien empire vietnamien et refuse aussi la société figée et sans avenir que l’Indochine française propose aux jeunes vietnamiens bien nés éduqués à l’occidentale. Il demande donc à être envoyé en France à l’occasion de l’Exposition internationale des arts décoratifs de 1937. Il part pour Paris avec deux de ses amis artistes, les peintres Le Pho et Vu Cao dam.

Mai-Thu, empreint de son éducation aristocratique et d’un style instruit de classicisme à l’Ecole des beaux arts de Hanoi sous la houlette de Victor Tardieu, désire exprimer et transmettre la pureté et la douceur des formes traditionnelles vietnamiennes à un public qui jette à cette époque un œil intéressé sur l’art « exotique ». Après sa démobilisation , il revient à Paris.

Quand il peint le tableau « La Prière », daté de 1963, représentant cinq enfants les mains jointes avec ferveur, c’est pour exprimer le désarroi que lui inspire le sacrifice d’un moine, qui s’immole par le feu le 11 juin de cette année-là à Saïgon : celui-ci voulait ainsi protester contre la répression anti bouddhiste exercée par le pouvoir du président catholique Ngo Dinh Diem au Sud Viet Nam. Mai-Thu exprime aussi par ce tableau son dissentiment au régime dictatorial sud-vietnamien responsable de la guerre civile avec le Nord Viet Nam.

Son refus de travailler pour la galerie américaine Wally Findlay (contrairement à ses premiers compagnons de route, Le Pho et Vu Cao Dam), pour les mêmes prises de positions contre la guerre au Viet Nam, le prive d’une rapide mise en valeur commerciale de son œuvre. Mais Mai-Thu tient à garder toute indépendance, demeure inflexible sur ce point et reste engagé dans sa peinture : il peint le désarroi de ces mères et enfants égarés par la violence de la guerre, dans des tableaux flamboyants aux volutes de flammes et de brumes mortelles ainsi que la vie des souterrains, qui permet aux résistants vietnamiens de poursuivre leur combat.

Eclectique, il s’environne de tous procédés visuel et acoustique de l’époque. Il peint en écoutant la musique traditionnelle, qu’il enregistre lui-même sur les premiers magnétophones à bande. Joueur accompli de monocorde , seize cordes , guitare et de flûte (sao truc); Mais toute sa vie et à chaque époque, il peindra des musiciennes jouant de ces instruments traditionnels vietnamiens.

Toute l’œuvre de Mai-Thu est d’une composition très rigoureuse, ne laissant rien au hasard : c’est l’unité par les couleurs, les formes, les lignes et l’espace qui lui donnent sa personnalité. L’unique source bibliographique, initiée et réalisée par Jean-françois Apesteguy, une monographie réalisée en 1967, donne au critique d’art Maximilien Gautier le soin d’un éloge argument.

C’est essentiellement par ses peintures  de soie, par aplats et frottés de gouache que Mai-Thu acquiert sa notoriété, l’intensité des couleurs prenant de plus en plus de force et d’importance avec le temps. Celles-ci ne doivent pas faire oublier ses dessins et portraits, au pastel ou à la mine de plomb, ni ses grandes huiles sur toile héritées de sa formation à l’Ecole des Beaux Arts de Hanoï.

Vu Cao Dam (1908-2000)

Vu Cao Dam est né en 1908 à Hanoï d’une famille catholique de la bourgeoisie locale. Son père, francophone et francophile avéré, avait été mandaté par le gouvernement vietnamien pour représenter le pays lors de l’Exposition universelle de 1889 à Paris.

Elevé dans un environnement familial privilégié, Vu Cao Dam ne tarde pas à intégrer l’Ecole des Beaux-Arts de Hanoï, fondée en 1925 par le peintre français Victor Tardieu. Il étudie alors la peinture, le dessin mais également la sculpture de 1926 à 1931.

Grâce au soutien de son professeur, il participe à l’Exposition internationale de Paris en 1931 qui lui permet de parcourir la capitale et une partie de la France, Vu Cao Dam choisit de s’y établir.

L’artiste est tout d’abord reconnu pour sa pratique de la sculpture qui lui vaut de nombreuses commandes lors de son arrivée à Paris. Parallèlement, il s’adonne à la peinture sur soie.

Son thème favori ? La femme, parfois représentée comme mère, d’autres fois en tant que divinité, ou tout simplement dans sa plénitude féminine.

En 1949, il déménage dans le sud de la France et devient le voisin de Marc Chagall qui va influencer son travail.

Nguyen Phan Chanh (1892-1984) est un peintre Vietnamien.

Nguyen Phan Chanh est peintre de scènes typiques dans une tendance traditionnelle du Vietnam . D’une famille de lettrés, Nguyen Phan Chanh suit un enseignement traditionnel à Hué (ancienne capitale impériale du Vietnam 1802-1945), puis entre en 1925, l’année de sa création, à l’École des Beaux arts d’Indochine. Nguyen Phan Chanh obtient son diplôme en 1930. S’inspirant du monde rural dans son authenticité la plus profonde, il privilégie dans ses œuvres les couleurs de la terre (brun, noir, ocre) qu’il rehausse de blanc. S’il s’appuie sur les techniques traditionnelles de la peinture chinoise, peignant sur soie, apposant calligraphie et monogramme , il en renouvelle l’esthétique par l’application de couleurs en larges aplats, en une composition dense et robuste.

Nguyen Gia Tri (1908-1993) est un peintre Vietnamien

Gia Tri est originaire de la Province de Hà Tây. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de l’Indochine.

Après avoir privilégié la peinture à l’huile, il se tourne vers la technique de la laque et porte à leur apogée les possibilités picturales et décoratives de cette matière.

Entre 1939 et 1945, le peintre Gia Tri produit un très grand nombre d’œuvres sur panneaux, paravents, portes.

Par ses incrustations à la coquille d’œufs, ses couleurs riches (or, rouge, jaune) où percent parfois quelques touches de Bleu de Prusse, l’artiste Gia Tri révolutionne véritablement l’art de la laque.

LE VAN DE (1906-1966) est un peintre sud-vietnamien

Le Van De est un peintre sud-vietnamien qui a conçu le drapeau sud-vietnamien.

Il fut en charge des arts asiatiques à l’Exposition internationale de la presse catholique au Vatican en 1936.

Le Van De créa l’École nationale supérieure des Beaux-Arts à Saigon.

Luong Xuan Nhi (1913-2006)

Diplômé des beaux-arts d’Hanoï en 1937, est membre de la Société d’encouragement à l’art et à l’industrie, qui lui remet plusieurs prix, et l’un des fondateurs du Farta (Foyer de l’art annamite).De 1955 à 1981, il enseigne à l’université des beaux-arts d’Indochine tout en voyageant et exposant à l’étranger. On lui doit des paysages d’une belle palette, comme cette Rizière peinte à l’huile sur toile.

Nguyen Pham Chanh (1882-1984)

Il utilise la technique vietnamienne des aplats pour une oeuvre empreinte d’un esprit rural. Ses oeuvres sont aujourd’hui emblématiques du Vietnam.Célèbre pour son art de la peinture sur soie, Nguyên Phan Chanh est considéré comme créateur de la technique sur «soie lavée». Originaire de la province de Hà Tinh, au Centre, il était parmi les meilleurs étudiants de la première promotion (1925-1930), de l’Université des beaux-arts d’Indochine, à Hanoi

Excellant au cours sa carrière, Nguyên Phan Chanh a été invité à donner des cours dans de nombreuses écoles et universités dont le lycée Buoi (lycée du Protectorat) et l’Université des beaux-arts de Hanoi, formant ainsi plusieurs générations de peintres du pays.

De son vivant, il était surnommé «peintre fécond» car il avait à son actif d’innombrables œuvres, dont 170 estimées comme de grande valeur. Il est le peintre ayant le plus d’œuvres exposées au Musée des beaux-arts du Vietnam.

Tran Phuc Duyen (1923-1993) est un peintre et laqueur Vietnamien

Tran Phuc Duyen est né en 1923 à Hanoi (Viêtnam). En 1946, il obtient le diplôme de l’École supérieure des beaux-arts de sa ville natale (laque traditionnelle). Dès lors, ses œuvres figurent parmi celles d’artistes représentatifs de la culture vietnamienne dans des expositions à Hanoï, Saïgon et à l’étranger (France, Italie, États-Unis). Il obtient sa consécration en 1950 lorsqu’un paravent décoré par lui est offert par le gouvernement de son pays au pape Pie XII à l’occasion de l’Année Sainte.

En novembre 1954, il s’installe à Paris et fréquente à l’École des beaux-arts l’atelier que dirige le peintre Souverbie. Les Parisiens le découvrent en 1963, lors de sa première exposition au “Club des 4 Vents”.

En 1968, Tran Phuc Duyen établit son atelier à Jegenstorf, près de Berne (Suisse). De 1964 à son décès en 1993, expositions et périodes de recherches et de réflexion se succèdent.

Les œuvres de Tran Phuc Duyen figurent dans des collections de musées et de particuliers.

Nguyen Gia Tri (1908-1993) sut porter à son apogée l’art de la laque

L’invasion du Vietnam par les Japonais en mars 1945 porte un coup à l’aura de la France et renforce l’esprit nationaliste vietnamien. Très vite l’armée du Vietnam commandée par Ho Chi Minh entre en conflit avec la France (1946-1954). Après Dien Bien Phu, scission du pays et en 1957 c’est le début de la seconde guerre du Vietnam.
Durant la première guerre du Vietnam, les artistes rejoignent le Nord et participent à la guerre patriotique, celle-ci est montrée d’une manière pudique. Ils glorifient les héros et l’unité nationale en participant à la propagande. Cependant, dans les années cinquante, certains artistes vont se lasser de la propagande et fonder le Mouvement d’Idées « Nhan Van Gia Pham ». Ils sont privés du soutien gouvernemental et retournent dans le Sud.

Les « Quatre Piliers du Temple »

Bui Xuan Phai (1920-1988)

Issu de l’Ecole des Beaux-Arts qui a une influence déterminante dans la création du courant d’art moderne (il rejoint le mouvement « Nhan Van Gia Pham »). Il peint sur tous les supports d’une manière vigoureuse, cernant de traits noirs des scènes de rue, d’opéra traditionnel ou des portraits.

Duong Bich Lien (1924-1988), fils de mandarin, participe à la résistance mais, après les années soixante, se réfugie dans un art qu’il avait pratiqué avant la guerre. Il affectionne particulièrement les portraits.

Nguyen Sang (1923-1988) est un artiste peintre Vietnamien

Nguyen Sang est né dans la province de Tien Giang au Vietnam.

Ses supports préférés étaient la laque ponce et la peinture à l’huile. Bien que n’étant pas ouvertement politique, il était réticent et peu enthousiaste au sujet de la nouvelle société communiste dans ses peintures.

Le peintre Nguyen Sang s’est vu décerné à titre posthume le prix de Ho Chi Minh en 1996

Nguyen Tu Nghiem (1922-?)

Il est le premier à intégrer des éléments de la culture traditionnelle dans sa peinture et, tout en admirant le travail de Picasso, Klee ou Miro, il cherche à traduire les spécificités de l’âme vietnamienne.
La guerre a fait d’horribles ravages et la peinture devient un miroir des horreurs et du chaos

La peinture vietnamienne du 20 ème siècle est recherchée depuis quelques années ainsi que les peintres chinois, du Tibet et tous les peintres français et étrangers ayant peint dans les pays asiatiques.