Adjugé 550 000 euros !

Très attendue des collectionneurs Vietnamiens, cette gouache sur soie de le Pho (1907-2001) inédite sur le marché de l’art, tenait toutes ses promesses lors de la vente aux enchères à l’Hôtel des Ventes Bordeaux Saint Croix, samedi 8 octobre.

Estimé 70 000/100 000 euros, notre tableau a été adjugé 550 000 euros (frais inclus).

Découverte par Artexpertise.fr dans une collection Bordelaise, cette oeuvre fut achetée lors de l’exposition Le Pho à Casablanca en 1942 et conservée dans la même famille depuis son acquisition.

Contact :  contact@artexpertise.fr

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BIOGRAPHIE DE LE PHO

Descendant d’une famille de mandarins, plus précisément fils du dernier vice-roi du Tonkin, Lê Pho est né dans le Nord du Vietnam près de Hanoï. L’essentiel de ses études se fait à l’Ecole des beaux arts d’indochine à Hanoï, où il entre dès son ouverture (promotion 1925-1930) et où il rencontre ses deux principaux maîtres, les Français Victor Tardieu et Inguimberty.

En 1931, il visite pour la première fois Paris et l’ Italie où il se prend d’admiration pour l’art de la Renaissance européenne et pour l’art religieux. En 1933, il retourne au Viet Nam et enseigne à l’Ecole des beaux arts de Hanoï tout en réalisant des commandes officielles pour l’empereur Bao Daï et son palais de Hué.

En 1937, alors qu’il est directeur artistique de la section d’Indochine de l’Exposition internationale, il revient à Paris et s’installe dans la capitale, où sa carrière s’épanouit et où il habite jusqu’à sa mort. Lê Pho est l’un des peintres vietnamiens les plus renommés.

Le Pho signe ses œuvres en chinois et en français. Il marque souvent d’un sceau ses peintures à l’aquarelle.

– Estimation Côte et prix du peintre Indochinois Le Pho

Le Pho est un peintre d’origine vietnamienne qui a passé une grande partie de sa vie en France à Paris. Il est notamment reconnu comme l’un des maîtres de la peinture vietnamienne du XXe siècle.

Estimation de vente publique
Peinture 10 000 – 400 000 €
Estampe 100 – 500 €
Dessin 4 000 – 60 000 €

Huiles sur toile et peinture sur soie

Si Lé Pho représente principalement des femmes, sujet principal de son oeuvre, il a abordé toutes techniques.

En effet, lors de ses premières années en tant qu’artiste, ses œuvres sont imprégnées de l’influence de la tradition de la peinture Vietnamienne. Il s’en éloignera peu à peu pour moderniser son travail en utilisant un savant mélange de couleurs, de styles et de techniques.

Dans la première partie de sa vie d’artiste, de ses toiles sont réalisées sur soie ou sur soie marouflée ou encore sur toile et ce sont les peintures les plus recherchées des collectionneurs de Lé Pho.

Lé Pho joue sur les différentes techniques, n’hésitant pas à utiliser aussi bien la gouache, que l’encre ou encore l’huile. Les œuvres de l’artiste sont reconnaissables par son style extrêmement poétique et signe ses œuvres aussi bien en chinois qu’en français et marque souvent ses peintures d’un sceau.

Le prix d’une peinture de l’artiste est aujourd’hui estimé entre 15 000 et 500 000 euros.

En octobre 2022, notre cabinet d’expertise proposait à la vente cette peinture et gouache sur soie inédite de grande dimensions qui fait partie des oeuvres les plus remarquables et les plus recherchées. Estimation :

Estimation : 70 000/100 000 € 

D’une grande finesse, cette peinture sur soie de la fin des années 30 témoigne de la parfaite maitrise de Le Pho pour cette technique si subtile.

Né à Hà Dông, dans le nord du Vietnam, fils du vice-roi du Tonkin, il a fait partie de la première promotion de l’École supérieure des beaux-arts d’Hanoï, fondée en 1925. Il y restera cinq années, se formant à l’histoire et aux techniques de l’art européen.

C’est à la demande de Victor Tardieu, fondateur de l’école des beaux art de Hanoï que le jeune homme arrive Paris en 1930. Profitant de ce séjour, il voyage en Europe, découvre la Belgique, les Pays-Bas ainsi que l’Italie, où il découverte les peintres primitifs qui auront une forte influence sur son œuvre.

Il a fait partie de la première promotion de l’École supérieure des beaux-arts d’Hanoï, fondée en 1925. Il y restera cinq années, se formant à l’histoire et aux techniques de l’art européen.

En 1941, André Romanet, le célèbre marchand de tableaux Parisien, organise une exposition des oeuvres de Lé Pho, de Maï Thu et de Vu Cao Dam dans sa galerie d’Alger destinée aux collectionneurs de l’Afrique du Nord. Suite au succès de cette exposition, une nouvelle exposition des peintures de Lé Pho est organisée à Casablanca en 1942; c’est à cette occasion que notre tableau fut acheté par les descendants de l’actuel propriétaire.

Le Pho (1907-2001)
Femme aux œillets
Gouache sur soie collée sur carton
Signée en lettres latines Le Pho et deux caractères chinois et portant le cachet de l’artiste en haut à droite
Titre de l’œuvre et n° 8 écrits au crayon au dos
64,1 cm x 44,9 cm
(Quelques rousseurs).
Estimation : 70 000/100 000 € 

Certificat de Monsieur Alain Le Kim, ayant droit du peintre Le Pho, en date du 9 mai 2022.

Provenance : Acquis lors des expositions de Le Pho à Casablanca en 1942. Puis par descendance jusqu’à l’actuel propriétaire.
Collection privée bordelaise.

Adjugé 550 000 euros !

Très attendue des collectionneurs Vietnamiens, cette gouache sur soie de Lé Pho (1907-2001) inédite sur le marché de l’art, tenait toutes ses promesses lors de la vente aux enchères à l’Hôtel des Ventes Bordeaux Saint Croix, samedi 8 octobre.

Estimé 70 000/100 000 euros, notre tableau a été adjugé 550 000 euros (frais inclus).

Découverte par Artexpertise.fr et Cabinet d’expertise Alexis Maréchal dans une collection Bordelaise, cette oeuvre fut achetée lors de l’exposition Le Pho à Casablanca en 1942 et conservée dans la même famille depuis son acquisition.

– Avant le 20ème siècle la « peinture » vietnamienne relève plus de l’art traditionnel et de l’artisanat avec les estampes. Curieusement la peinture de lettrés chinoise ne semble jamais avoir fait école au Vietnam.

Alors que la modernité atteint des pays comme le Japon et la Chine (école de Shanghaï avec Lin Fengmian, Xu Beihong) seul un artiste vietnamien, Le Van Mien (1873-1943), fils de mandarin, vient étudier à l’Ecole des Beaux Arts de Paris, envoyé par la cour de Hué. De retour dans son pays, bien que refusant une position officielle, il pratiquera et enseignera la technique de la peinture à l’huile.

Avec la colonisation en 1860, les Vietnamiens prennent conscience que l’ancrage dans une tradition rigoureuse avait pour conséquence un retard par rapport à l’occident, aujourd’hui vainqueur. Cette prise de conscience entraîna dans l’esprit des intellectuels vietnamiens un questionnement non seulement sur l’Art mais aussi sur les sciences et les techniques.
La France colonisatrice avait créé en 1910 le prix d’Indochine pour encourager des artistes français à venir au Vietnam afin de faire connaître la lointaine colonie aux Français. Certains, pris sous le charme, y passeront une grande partie de leur vie.

C’est ainsi que Victor Tardieu (1870-1937), peintre de grandes fresques officielles, peint une toile de 180 m2 pour l’Université d’Hanoï. Il remarque un élève extrêmement doué, Nam Son, avec qui il va fonder en 1924 l’Ecole des Beaux Arts d’Hanoï et il en restera le directeur jusqu’à sa mort.
Dans cette école on enseigne non seulement les techniques occidentales de peinture, de peinture à l’huile, de sculpture mais aussi orientales telle que la laque ou la peinture sur soie.
L’enseignement post-impressionniste voire Nabis produira des oeuvres figuratives et romantiques, mais il sensibilisera les artistes, presque tous fils de mandarins, à la beauté de la nature et au travail en plein air.

Les Professeurs : Victor Tardieu recrute en 1925 Joseph Inguimberty (1896-1971)qui dirigera le département de peinture jusqu’en 1945. L’oeuvre vietnamienne d’Inguimberty où la couleur traduit l’atmosphère tropicale (thèmes ruraux et portraits) influencera beaucoup ses élèves.

Evariste Jonchère (1892-1956) succède à Victor Tardieu et développe des ateliers de ciselure, de céramique et de laque.

André Maire (1898-1984), influencé par Gauguin ou Maurice Denis et Emile Bernard, enseigne un art décoratif et poétique, mais il est surtout célèbre pour ses croquis et relevés des temples d’Angkor. De 1948 à 1955 il enseignera à l’Ecole d’architecture de Saïgon.

Alix Aymé (1894-1989) sera professeur de l’art de la laque entre autre. Alix Aymé étudie la peinture au conservatoire de Toulouse puis devient l’élève puis la collaboratrice de Maurice Denis.Elle participe à la décoration du théâtre des Champs-Elysées. En 1920, elle part pour la Chine et se passionne pour les techniques picturales asiatiques. C’est à elle que l’on doit, avec Joseph Inguimberty, la renaissance de la laque vietnamienne qu’elle enseigne de 1934 à 1939 à l’école des beaux-arts de Hanoï. Après le bombardement de Hanoi en 1943, l’Ecole se divise en plusieurs unités. La peinture de leurs élèves restera fortement imprégnée de cette atmosphère romantique et exotique où la femme est encensée, personnifiant la beauté, la maternité et la vertu, et le sentiment national.

LES PEINTRES DE L’ECOLE DE HANOÏ

Le Phô (1907-2001) Estimation tableau
Fils du vice-roi du Tonkin, il effectua un voyage de deux ans en Europe où il fut particulièrement impressionné par l’art religieux de la Renaissance italienne. On retrouve la délicatesse des traits et la subtilité des couleurs d’un Fra Angelico dans ses peintures sur soie. Installé à Paris en 1937, Lé Phô poursuit avec succès cette symbiose de l’art traditionnel d’Asie et de la peinture occidentale;Formé à l’Université des beaux-arts d’Indochine, dans la même promotion que Nguyên Phan Chanh, Mai Trung Thu, Lê Van Dê, Công Van Trung, Georges Khanh…, Lê Phô était considéré comme un peintre impressionniste de premier rang, au Vietnam comme dans monde. Spécialisé dans la peinture sur soie et celle à l’huile, il a laissé un «trésor inestimable» composé de nombreuses œuvres de grande valeur, tant artistique qu’économique.

Mai Thu (1906-1980) Estimation tableau
Mai Trung Thu, de son nom d’artiste Mai-Thu, est né le 10 novembre 1906 dans le village de Ro-Nha au Nord Viet Nam. Il est un fils d’une respectable famille tonkinoise. Son père Mai Trung Cat est un mandarin aux fonctions importantes, haut dignitaire de la Cour de Hué ; il meurt en 1945. Après des études secondaires au Lycée Français d’Hanoï, Mai-Thu fait partie de la première promotion, de 1925 à 1930. De 1931 à 1937, il exerce comme professeur de dessin au Lycée Français de Hué monocorde traditionnel vietnamien, au contact des musiciens nombreux alors dans l’ancienne ville impériale. Mai-Thu décide cependant de quitter ce pays où, de par sa naissance et son éducation, toutes les portes lui sont ouvertes. Il ne peut accepter le féodalisme hérité de l’ancien empire vietnamien et refuse aussi la société figée et sans avenir que l’Indochine française propose aux jeunes vietnamiens bien nés éduqués à l’occidentale. Il demande donc à être envoyé en France à l’occasion de l’Exposition internationale des arts décoratifs de 1937. Il part pour Paris avec deux de ses amis artistes, les peintres Le Pho et Vu Cao dam.

Mai-Thu, empreint de son éducation aristocratique et d’un style instruit de classicisme à l’Ecole des beaux arts de Hanoi sous la houlette de Victor Tardieu, désire exprimer et transmettre la pureté et la douceur des formes traditionnelles vietnamiennes à un public qui jette à cette époque un œil intéressé sur l’art « exotique ». Après sa démobilisation, il revient à Paris.

Quand il peint le tableau « La Prière », daté de 1963, représentant cinq enfants les mains jointes avec ferveur, c’est pour exprimer le désarroi que lui inspire le sacrifice d’un moine, qui s’immole par le feu le 11 juin de cette année-là à Saïgon : celui-ci voulait ainsi protester contre la répression anti bouddhiste exercée par le pouvoir du président catholique Ngo Dinh Diem au Sud Viet Nam. Mai-Thu exprime aussi par ce tableau son dissentiment au régime dictatorial sud-vietnamien responsable de la guerre civile avec le Nord Viet Nam.

Son refus de travailler pour la galerie américaine Wally Findlay (contrairement à ses premiers compagnons de route, Le Pho et Vu Cao Dam), pour les mêmes prises de positions contre la guerre au Viet Nam, le prive d’une rapide mise en valeur commerciale de son œuvre. Mais Mai-Thu tient à garder toute indépendance, demeure inflexible sur ce point et reste engagé dans sa peinture : il peint le désarroi de ces mères et enfants égarés par la violence de la guerre, dans des tableaux flamboyants aux volutes de flammes et de brumes mortelles ainsi que la vie des souterrains, qui permet aux résistants vietnamiens de poursuivre leur combat.

Eclectique, il s’environne de tous procédés visuel et acoustique de l’époque. Il peint en écoutant la musique traditionnelle, qu’il enregistre lui-même sur les premiers magnétophones à bande. Joueur accompli de monocorde , seize cordes , guitare et de flûte (sao truc); Mais toute sa vie et à chaque époque, il peindra des musiciennes jouant de ces instruments traditionnels vietnamiens.

Toute l’œuvre de Mai-Thu est d’une composition très rigoureuse, ne laissant rien au hasard : c’est l’unité par les couleurs, les formes, les lignes et l’espace qui lui donnent sa personnalité. L’unique source bibliographique, initiée et réalisée par Jean-françois Apesteguy, une monographie réalisée en 1967, donne au critique d’art Maximilien Gautier le soin d’un éloge argument.

C’est essentiellement par ses peintures de soie, par aplats et frottés de gouache que Mai-Thu acquiert sa notoriété, l’intensité des couleurs prenant de plus en plus de force et d’importance avec le temps. Celles-ci ne doivent pas faire oublier ses dessins et portraits, au pastel ou à la mine de plomb, ni ses grandes huiles sur toile héritées de sa formation à l’Ecole des Beaux Arts de Hanoï.

Vu Cao Dam (1908-2000) Estimation tableau
Vu Cao Dam est né en 1908 à Hanoï d’une famille catholique de la bourgeoisie locale. Son père, francophone et francophile avéré, avait été mandaté par le gouvernement vietnamien pour représenter le pays lors de l’Exposition universelle de 1889 à Paris. Elevé dans un environnement familialprivilégié, Vu Cao Dam ne tarde pas à intégrer l’Ecole des Beaux-Arts de Hanoï, fondée en 1925 par le peintre français Victor Tardieu. Il étudie alors la peinture, le dessin mais également la sculpture de 1926 à 1931. Grâce au soutien de son professeur, il participe à l’Exposition internationale de Paris en 1931 qui lui permet de parcourir la capitale et une partie de la France, Vu Cao Dam choisit de s’y établir.

L’artiste est tout d’abord reconnu pour sa pratique de la sculpture qui lui vaut de nombreuses commandes lors de son arrivée à Paris. Parallèlement, il s’adonne à la peinture sur soie. Son thème favori ? La femme, parfois représentée comme mère, d’autres fois en tant que divinité, ou tout simplement dans sa plénitude féminine. En 1949, il déménage dans le sud de la France et devient le voisin de Marc Chagall qui va influencer son travail. Vu cao dam est l’un des principaux peintres vietnamiens du XX ème siècle.

Nguyen Phan Chanh (1892-1984)  Estimation tableau
Nguyen Phan Chanh est peintre de scènes typiques dans une tendance traditionnelle du Vietnam . D’une famille de lettrés, Nguyen Phan Chanh suit un enseignement traditionnel à Hué (ancienne capitale impériale du Vietnam 1802-1945), puis entre en 1925, l’année de sa création, à l’École des Beaux arts d’Indochine. Nguyen Phan Chanh obtient son diplôme en 1930. S’inspirant du monde rural dans son authenticité la plus profonde, il privilégie dans ses œuvres les couleurs de la terre (brun, noir, ocre) qu’il rehausse de blanc. S’il s’appuie sur les techniques traditionnelles de la peinture chinoise, peignant sur soie, apposant calligraphie et monogramme , il en renouvelle l’esthétique par l’application de couleurs en larges aplats, en une composition dense et robuste.

Nguyen Gia Tri (1908-1993) Estimation tableau
Gia Tri est originaire de la Province de Hà Tây. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de l’Indochine. Après avoir privilégié la peinture à l’huile, il se tourne vers la technique de la laque et porte à leur apogée les possibilités picturales et décoratives de cette matière. Entre 1939 et 1945, le peintre Gia Tri produit un très grand nombre d’œuvres sur panneaux, paravents, portes. Par ses incrustations à la coquille d’œufs, ses couleurs riches (or, rouge, jaune) où percent parfois quelques touches de Bleu de Prusse, l’artiste Gia Tri révolutionne véritablement l’art de la laque.

LE VAN DE (1906-1966) est un peintre sud-vietnamien.
Le Van De est un peintre sud-vietnamien qui a conçu le drapeau sud-vietnamien. Il fut en charge des arts asiatiques à l’Exposition internationale de la presse catholique au Vatican en 1936. Le Van De créa l’École nationale supérieure des Beaux-Arts à Saigon.

Luong Xuan Nhi (1913-2006) Estimation tableau
Diplômé des beaux-arts d’Hanoï en 1937, est membre de la Société d’encouragement à l’art et à l’industrie, qui lui remet plusieurs prix, et l’un des fondateurs du Farta (Foyer de l’art annamite).De 1955 à 1981, il enseigne à l’université des beaux-arts d’Indochine tout en voyageant et exposant à l’étranger. On lui doit des paysages d’une belle palette, comme cette Rizière peinte à l’huile sur toile.

Nguyen Pham Chanh (1882-1984) Estimation tableau
Il utilise la technique vietnamienne des aplats pour une oeuvre empreinte d’un esprit rural. Ses oeuvres sont aujourd’hui emblématiques du Vietnam.Célèbre pour son art de la peinture sur soie, Nguyên Phan Chanh est considéré comme créateur de la technique sur «soie lavée». Originaire de la province de Hà Tinh, au Centre, il était parmi les meilleurs étudiants de la première promotion (1925-1930), de l’Université des beaux-arts d’Indochine, à Hanoi. Excellant au cours sa carrière, Nguyên Phan Chanh a été invité à donner des cours dans de nombreuses écoles et universités dont le lycée Buoi (lycée du Protectorat) et l’Université des beaux-arts de Hanoi, formant ainsi plusieurs générations de peintres du pays. De son vivant, il était surnommé «peintre fécond» car il avait à son actif d’innombrables œuvres, dont 170 estimées comme de grande valeur. Il est le peintre ayant le plus d’œuvres exposées au Musée des beaux-arts du Vietnam.

Tran Phuc Duyen (1923-1993) Estimation d’une laque.
Tran Phuc Duyen est né en 1923 à Hanoi (Viêtnam). En 1946, il obtient le diplôme de l’École supérieure des beaux-arts de sa ville natale (laque traditionnelle). Dès lors, ses œuvres figurent parmi celles d’artistes représentatifs de la culture vietnamienne dans des expositions à Hanoï, Saïgon et à l’étranger (France, Italie, États-Unis). Il obtient sa consécration en 1950 lorsqu’un paravent décoré par lui est offert par le gouvernement de son pays au pape Pie XII à l’occasion de l’Année Sainte. En novembre 1954, il s’installe à Paris et fréquente à l’École des beaux-arts l’atelier que dirige le peintre Souverbie. Les Parisiens le découvrent en 1963, lors de sa première exposition au “Club des 4 Vents”.

En 1968, Tran Phuc Duyen établit son atelier à Jegenstorf, près de Berne (Suisse). De 1964 à son décès en 1993, expositions et périodes de recherches et de réflexion se succèdent. Les œuvres de Tran Phuc Duyen figurent dans des collections de musées et de particuliers.

Nguyen Gia Tri (1908-1993) Estimation d’une laque.
L’invasion du Vietnam par les Japonais en mars 1945 porte un coup à l’aura de la France et renforce l’esprit nationaliste vietnamien. Très vite l’armée du Vietnam commandée par Ho Chi Minh entre en conflit avec la France (1946-1954). Après Dien Bien Phu, scission du pays et en 1957 c’est le début de la seconde guerre du Vietnam.
Durant la première guerre du Vietnam, les artistes rejoignent le Nord et participent à la guerre patriotique, celle-ci est montrée d’une manière pudique. Ils glorifient les héros et l’unité nationale en participant à la propagande. Cependant, dans les années cinquante, certains artistes vont se lasser de la propagande et fonder le Mouvement d’Idées « Nhan Van Gia Pham ». Ils sont privés du soutien gouvernemental et retournent dans le Sud.

Les « Quatre Piliers du Temple » : 

Bui Xuan Phai (1920-1988)
Issu de l’Ecole des Beaux-Arts qui a une influence déterminante dans la création du courant d’art moderne (il rejoint le mouvement « Nhan Van Gia Pham »). Il peint sur tous les supports d’une manière vigoureuse, cernant de traits noirs des scènes de rue, d’opéra traditionnel ou des portraits.

Duong Bich Lien (1924-1988), fils de mandarin, participe à la résistance mais, après les années soixante, se réfugie dans un art qu’il avait pratiqué avant la guerre. Il affectionne particulièrement les portraits.

Nguyen Sang (1923-1988) est un artiste peintre Vietnamien.
Nguyen Sang est né dans la province de Tien Giang au Vietnam. Ses médias préférés étaient la laque ponce et la peinture à l’huile. Bien que n’étant pas ouvertement politique, il était réticent et peu enthousiaste au sujet de la nouvelle société communiste dans ses peintures. Le peintre Nguyen Sang s’est vu décerné à titre posthume le prix de Ho Chi Minh en 1996.

Nguyen Tu Nghiem (1922-?)
Il est le premier à intégrer des éléments de la culture traditionnelle dans sa peinture et, tout en admirant le travail de Picasso, Klee ou Miro, il cherche à traduire les spécificités de l’âme vietnamienne. La guerre a fait d’horribles ravages et la peinture devient un miroir des horreurs et du chaos. La peinture vietnamienne du 20 ème siècle est recherchée depuis quelques années ainsi que les peintres chinois, du Tibet et tous les peintres français et étrangers ayant peint dans les pays asiatiques.

— NEWS —

– Qu’est-ce qu’un commissaire priseur de ventes volontaires ?

Le commissaire-priseur de ventes volontaires organise et dirige les ventes volontaires de tableaux, meubles, objets d’art et de collections, véhicules anciens au sein de son Hôtel des ventes.

Le commissaire – priseur travaille à titre individuel ou dans une société commerciale et intervient à la demande de vendeurs particuliers. Les ventes volontaires sont réalisées par des personnes physiques ou des sociétés commerciales déclarées auprès du Conseil des ventes volontaires. Chaque OVV (Opérateur de ventes volontaires) doit compter parmi ses membres une personne titulaire d’un titre, diplôme ou habilitation reconnu comme équivalent. Cette personne est le commissaire-priseur habilité.

Avant la mise en vente, il procéde à l’expertise et à l’estimation de ces objets et rédige un catalogue de vente dans lequel les objets seront reproduits et décrits précisément; à cette occasion, il peut faire appel à des experts spécialisés qui rédigeront les notices.

En outre, il doit faire la promotion de chaque vente :

– Diffusion du catalogue de vente au fichier client de l’étude.

– Mise en ligne de tous les objets d’art sur des sites dédiés et partenaires qui permettent une diffusion internationale de la vente :  interencheres.comauction.frgazette-drouot.com

– Parutions publicitaires dans la gazette-drouot.com, dans la presse régionale, nationale et étrangère ( Antique trade gazette, Londres, Orientations, Hong Kong etc).

– Assistance d’une attachée de presse pour les ventes prestiges à caratère exceptionnel.

– Organisation d’une exposition publique de plusieurs jours, préalablement à la vente.

Qu’est-ce qu’un commissaire priseur judicaire ?

Le commissaire-priseur judiciaire est nommé par le Garde des Sceaux. Il est officier ministériel, titulaire d’une charge et prête serment devant le Tribunal de Grande Instance. Leurs activités sont régies par la loi :

Ventes aux enchères publiques et prisées prescrites par la loi ou par décision de justice.

Ventes après liquidations judiciaires, saisies-ventes, réalisation de gage.

Inventaires et prisées : redressements et liquidation judiciaires, successions, tutelles.

Le commissaire priseur judiciaire est soumis aux dispositions des Ordonnances de 1945 du Code de Procédure Civile qui régissent le statut des officiers publics et ministériels.

A NOTER : suite à l’ordonnance du 2 juin 2016, en application de la loi Macron du 06 août 2015, la profession de commissaire-priseur va progressivement fusionner avec la profession d’huissier de justice.

Ces officiers ministériels auront alors le statut unique de « commissaire de justice » à compter du 1er juillet 2022.

– LEXIQUE DES ENCHÈRES EN FRANCE

After Sale 

Lorsqu’un lot n’a pas trouvé acquéreur pendant la vente, le commissaire priseur peut proposer de le vendre en gré à gré, c’est-à-dire directement à une personne intéressée, avec l’accord du vendeur. Le prix demandé est celui de la dernière enchère portée lors de la vente ou, celui de la mise à prix, en l’absence d’enchère.

Adjudication

Le terme « adjugé » signifie la fin des enchères et le transfert de propriété de l’objet au dernier enchérisseur.

Bordereau d’achat

Facture remise à l’acquéreur par la maison de ventes aux enchères. Le bordereau détaille les caractéristiques de l’objet (descriptif, époque, état), ses références au catalogue, le prix d’adjudication et le montant des frais. Il constitue le titre de paiement et de propriété.

Catalogue

Ouvrage imprimé qui répertorie les oeuvres présentés à la vente, dans l’ordre de la vacation. Les lots sont décrits, estimés et illustrés. Les catalogues sont également disponibles en ligne sur le site de la maison de vente aux enchères et sur les sites dédiés et partenaire de la maison de vente.

Certificat d’exportation 

 La loi n°1992-1477 du 31 décembre 1992 définit les possibilités de circulation des biens culturels selon des critères de valeur et d’ancienneté. Le certificat s’obtient auprès du Ministère de la Culture et de la Communication. Si ce dernier le classe comme Trésor National, le bien ne peut plus sortir du territoire.

Clerc

Collaborateur du commissaire-priseur volontaire ou judiciaire, il prépare la vente, renseigne et prend des ordres d’achat pendant l’exposition ; il présente parfois les lots lors de la vente et assiste le commissaire – priseurs.

Crieur

Le crieur assiste le commissaire-priseur lors de la vente ; il circule parmi le public et reprend les enchères portées. Il reçoit des acheteurs l’identité et le moyen de paiement, en échange du lot permettant son retrait.

Droit de préemption

Droit accordé à l’État par la loi du 21 décembre 1921 d’acquérir, par l’intermédiaire de ses musées nationaux, un objet en vente publique, en se substituant au dernier enchérisseur.

Droit De Suite

Il s’agit d’une rémunération au profit de l’artiste, de ses héritiers ou légataires perçue lors de la revente d’une œuvre originale. Les artistes auteurs d’œuvres des arts graphiques et plastiques originales perçoivent un droit proportionnel au prix de vente de leurs œuvres, lors des ventes successives de celles-ci par un professionnel du marché de l’art. Le droit de suite est à la charge du vendeur ; Il est exigible lorsque le prix d’adjudication est supérieur à 750 € et se calcule par application de taux dégressifs par tranches (de 4% à 0,25%), pour un montant maximum ne pouvant excéder 12 500 euros.

Voir : Article R122-5 du Code de la propriété intellectuelle.

« Ecole de » 

Dans le descriptif d’une oeuvre, l’utilisation du terme « école de » suivis d’un nom d’artiste entraîne la garantie que l’auteur de l’œuvre a été l’élève du maître cité, a notoirement subi son influence ou bénéficié de sa technique. Ces termes ne peuvent s’appliquer qu’à une œuvre exécutée du vivant de l’artiste ou dans un délai inférieur à cinquante ans après sa mort.

Lorsqu’il se réfère à un lieu précis, l’emploi du terme « école de » garantit que l’œuvre a été exécutée pendant la durée d’existence du mouvement artistique désigné, dont l’époque doit être précisée et par un artiste ayant participé à ce mouvement », selon l’article 6 du Décret n°81-255 du 3 mars 1981 sur la répression des fraudes en matière de transactions d’œuvres d’art et d’objets de collection.

Enchères

Offre d’une somme supérieure à la mise à prix ou aux offres précédentes, au cours d’une vente. L’adjudicataire est le dernier enchérisseur ayant porté l’enchère la plus élevée.

Estimation

Valeur indicative fixée à l’issue d’une expertise sous forme d’une fourchette de prix. Elle correspond au montant que l’oeuvre devrait atteindre, selon le commissaire-priseur, en vente aux enchères publiques

Étude

Office du commissaire-priseur judiciaire, seul habilité à diriger les ventes judiciaires prescrites par la loi ou par une décision de justice.

Expert

Il réalise des expertises pour le compte du commissaire – priseur et assiste la maison de ventes à l’occasion de la vente aux enchères. Il rédige des notices dans le catalogue de la vente  pour des biens nécessitant une compétence particulière ou lorsqu’il est spécialiste de l’œuvre d’un artiste. Les experts ont l’obligation de contracter une assurance garantissant leur responsabilité professionnelle pendant cinq ans.

La Loi n° 2004-130 du 11 février 2004 énonce une responsabilité solidaire de l’expert et du commissaire-priseur. Elle se prescrit par cinq ans à compter de la vente.

Folle enchère

Un acheteur qui se révèle dans l’incapacité de payer le bien voit le bien remis en vente; il doit alors s’acquitter de la différence éventuelle entre le prix pour lequel il s’était porté acquéreur et le prix déï¬ï¿½nitivement obtenu lors de la remise en vente.

Gré à gré

La législation autorise les maisons de ventes aux enchères à vendre des biens en-dehors du cadre d’une vente aux enchères publique.

Inventaire

Relevé des biens mobiliers, le plus souvent accompagnées de leurs estimations. Il est réalisé à l’occasion d’une vente volontaire, d’un partage, d’une succession.

Mandat De Vente

Le mandat de vente, appelé également réquisition de vente, est le contrat par lequel le propriétaire d’un bien charge un commissaire priseur de le vendre aux enchères publiques. Le mandat doit faire l’objet d’un écrit. Il comporte les coordonnées du vendeur, la description de l’objet et les modalités de la vente : date et lieu, montant des frais de vente et des frais annexes, éventuellement prix de réserve.

Mise à prix

Départ des enchères, le plus souvent inférieur à l’estimation basse.

Opérateur de ventes volontaires :

Organisme chargé de l’organisation et de la tenue des ventes volontaires aux enchères au terme de l’article L 321-2 du Code de commerce.

Ordre d’achat

Mandat remis par un donneur d’ordre à la maison de ventes avant d’acheter pour son compte aux meilleures conditions, s’il ne peut assister à la vente. Un formulaire doit être rempli à cet effet.

Pas d’enchère

le montant des paliers de prix qui sont gravis à chaque fois qu’un acheteur enchérit. Pour des lots important, le pas de l’enchère peut atteindre plusieurs milliers d’euros tandis que pour des lots plus modeste, la progression s’effectue par paliers de quelques dizaines d’euros.

Plus-Value

Les particuliers sont soumis à la taxation des plus-values réalisées lors de la vente publique d’œuvres d’art et objets de collection d’un montant supérieur à 5000 euros.

Deux options possibles :

le régime spécial de taxation forfaitaire, calculé au taux de 6,5 % sur le prix marteau.

le régime de droit commun de la taxation de la plus-value au taux de 19% auxquels il convient d’ajouter les prélèvements sociaux (soit au total 34,5%), avec abattement de 5% par année de détention à compter de la 2ème année (exonération au bout de 22 ans), pour autant qu’ils disposent de document attestant de la date d’entrée en possession et du prix initial du bien ;

Prix de réserve

C’est le montant en-dessous duquel l’objet ne pourra pas être vendu. Il est égal  à l’estimation basse et constitue une sécurité pour le vendeur.

Procès-verbal de vente

Relevé des biens vendus, dans l’ordre de passage aux enchères, et comprenant la  désignation et le montant adjugé, les noms et adresses des vendeurs et des acheteurs. Il fait également état des informations données avant ou pendant la vente, notamment des rectifications éventuelles apportées au catalogue.

Le procès-verbal rend ainsi compte du transfert de propriété de chaque lot et demeure le principal moyen de preuve en cas de réclamation ou de litige.

Rapport de condition

Etat précis et caractéristiques d’un objet d’art mis en vente aux enchères

Ventes aux Enchères

La vente aux enchères publique est un procédé de vente dans lequel un vendeur confie à un commissaire-priseur le soin de vendre son bien à un acheteur qui est désigné au terme d’une vente aux enchères. La vente est conclue au profit de celui qui a exprimé la meilleure enchère. L’adjudication par le commissaire-priseur forme la vente. L’acheteur paye l’opérateur qui met le bien à sa disposition. L’opérateur est rémunéré par une commission vendeur et une commission acheteur. Il adjuge le bien au meilleur enchérisseur qui devient l’acquéreur du lot. Les enchères peuvent être portées dans la salle par l’enchérisseur, au moyen d’un ordre d’achat, par la maison de vente.

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RÉALISATION D’INVENTAIRES À DOMICILE

A l’occasion d’une vente volontaire ou dans le cadre d’une succession, notre cabinet d’expertise en partenariat avec l’Etude Briscadieumaison de ventes aux enchères, propose de réaliser des inventaires à domicile (sous condition) pour évaluer les biens que vous souhaitez  vendre en vente publique.

QU’EST-CE QU’UN INVENTAIRE ?

Ils existent deux types d’inventaires. Le plus couramment, est l’ inventaire en vue de vente, dont l’objectif est de dresser une liste détaillée des différents tableaux, meubles et objets d’art destinés à être vendus lors d’une prochaine vente aux enchères; il s’agit d’inventorier et de décrire chaque objet accompagnés de photographies permettant d’effectuer une estimation.

DÉROULEMENT D’UN INVENTAIRE DE VENTE AUX ENCHÈRES

Avant d’envoyer un spécialiste pour l’inventaire des biens, il est préférable de prendre un premier contact avec le cabinet d’expertise Alexis Maréchal et de fournir des photos et descriptions sommaires des objets afin qu’une première évaluation puisse déterminer si les biens peuvent être présentés en vente publique.

Si les œuvres ou pièces à expertiser concernent un seul département en particulier (Art d’Asie, Art contemporain etc) c’est alors probablement un spécialiste qui se déplacera au domicile pour faire l’inventaire. Par contre, si les biens concernent plusieurs spécialités (des tableaux, des meubles, des bijoux…), c’est alors un commissaire-priseur généraliste qui vous rendra visite.

Lors de son déplacement, l’expert va examiner tous les objets destinés à la vente et réaliser les fiches descriptives de chaque objets : dimensions, caractéristiques et photos. mais il est impossible de co

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