La maison de vente aux enchères Bordeaux Sainte Croix en partenariat avec le cabinet d’expertise Alexis Maréchal présentent la 7 ème vente aux enchères de peintures Bordelaises.

Véritable tour de force dans son organisation, cette vente composée de 280 tableaux est l’aboutissement de près d’un an de travail.

Cette vacation offrira un large panorama de la peinture Bordelaise de la fin du 18 ème jusqu’aux années 1970.

Le clou de la vente sera incontestablement un tableau du peintre symboliste Bordelais Charles Lacoste « Fumée, 1903 » ayant appartenu à Gabriel Frizeau.

Amoureux des arts et défenseurs des artistes peintres, le célèbre collectionneur Bordelais acquit directement auprès des artistes des tableaux d’Odilon Redon, de Charles Lacoste (qui réalise le portrait de Frizeau en 1898) ou de Paul Gauguin dont le célèbre triptyque D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?.

Egalement proche des milieux litteraires, Gabriel Frizeau entretient une large correspondance avec des écrivains comme Francis Jammes son ami d’enfance, Jacques Rivière, André Gide, Paul Claudel ou encore Alexis Léger alias Saint-John Perse.

A noter la présence de cinq tableaux de Charles LACOSTE, artiste rare sur le marché ainsi qu’une suite de lithographies de Odilon Redon. Également à découvrir un bel ensemble de tableaux de Louis Auguin, de Maurice Roganneau et un interessant dessin de Felix Tobeen.

Le fond d’atelier du peintre post impressionniste Bordelais Joseph Lépine provenant de la collection du peintre Robert Vallet, devrait interesser les collectionneurs de peintures Bordelaises. Constité de feuilles d’études et académies d’hommes et de femmes, on retrouvera dans ce fond inédit une vingtaine de gravures en noir dont Bois et Essais.  (cachet d’atelier au dos).

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Quelques oeuvres marquantes de cette vente aux enchère

Félix-Élie BONNET, dit TOBEEN (1880-1938)
Coupe de fruit Aquarelle signée en bas à droite. 22 x 33 cm
 
 
François-Maurice ROGANEAU (1883-1973)
Les îles, 1947 Huile sur toile signée en bas à droite et datée « 1947 ».
265 x 178 cm
 
 
Joseph LÉPINE (1867-1943) Maison au-dessus de la Méditerranée Huile sur carton
porte le cachet d’atelier. 51 x 60 cm.
 
 
Alfred SMITH (1854-1936) Le quai de la Bourse, dans la brume, 1883
Huile sur panneau signé en bas à droite et daté « 83 ». 29 x 40 cm.
 
 
Georges de SONNEVILLE (1889-1978) Vue du pont de pierre et du port de Bordeaux
Huile sur toile, signée en bas à droite. 38 x 46,5 cm.
 
 
Odilon REDON (1840-1916) La petite Madone ou Princesse Maleine
Eau-forte, signée du monogramme. (Mellerio 22). Dim. feuille : 36,5 x 27 cm. Dim. du sujet : 12 x 6,5 cm.
 
 
Charles LACOSTE (1870-1959) Paulovnias en fleurs, 1907 Huile sur carton, signé et daté « 1907 » en bas à gauche. 
Exposition : Salon d’Automne, Paris 1907, n°992. Bibliographie : Frédéric Chappey, « L’oeuvre de Charles Lacoste (1870-1959) », Mémoire de Maîtrise, Université Paris X-Nanterre, 1981, décrit sous le n°321 A.
 
 
Charles LACOSTE (1870-1959) Toits sous la neige, 1924
Huile sur carton, signé et daté « 1924 » en bas à droite. 35,5 x 27 cm.
 
 
Charles LACOSTE (1870-1959) La route en automne, 1897
Huile sur carton, signé et daté « 1897 » en bas à droite. 27,5 x 35 cm.
 
 
Willem VAN HASSELT (Rotterdam, 1882-Nogent-sur-Marne, 1963)
Intérieur fauve, avec des tableaux de l’artiste au mur Huile sur toile signée en bas à droite. Années 1920. 100 x 80 cm. Beau cadre Art déco en chêne cérusé.
 
 
Jean-Gabriel DOMERGUE (Bordeaux, 1889-Paris, 1962) Une Parisienne, 1925
Gouache signée en bas à droite et datée « 1925 ». 48,5 x 31 cm. Etat Parfait. Dans son cadre argenté Art Déco d’origine.
 
 
Pierre-Gaston RIGAUD (1874-1939) Pinasses sur le Bassin, 1915
Gouache et fusain signé en bas à droite et daté « 1915 ». 34 x 46 cm.
 
 
René-Maxime CHOQUET (1872-1958) Jour de marché à Ciboure
Huile sur carton ovale, signé en bas vers la gauche. Dim. à vue : 49 x 60 cm.
 
 
Louis FLOUTIER (1882-1936) Rencontre sur la place de la mairie à Ciboure
Huile sur toile, signée en bas à droite. 54,5 x 73 cm. (Pièce au dos). Dans un cadre en noyer mouluré.
Bibliographie :Catalogue Raisonné de Louis Floutier par Madame Mary-Anne Prunet, n°1437.
 
 
Ramiro ARRUE (Bilbao, 1892-Saint-Jean-de-Luz, 1971) Étude de pêcheurs
Gouache signée en bas à droite. 21,5 x 29 cm. 
 
 
Louis-Marius GUEIT (1877-1956) Dunes landaises, Vieux Boucau, 1921
Huile sur carton, signé en bas à gauche et daté « 1921 ». 35 x 55 cm.
 
 
Jean-Roger SOURGEN (1883-1978) Étang d’Hossegor à travers les pins
Huile sur toile signée en bas à gauche. 60 x 92 cm.
 
 
Pierre MOLINIER (1900-1976) Cavalier de la garde du Roy-II
Huile sur panneau d’isorel signé du cachet à l’encre en bas à gauche et titré au verso. 24 x 33 cm
Collection Robert Vallet
d’un ensemble de 5 oeuvres.
 
Jean-Paul ALAUX (1876-1955) Visions japonaises, Paris, Devambez Editeur, 1920
Rare et exceptionnel exemplaire complet, sur vélin
Sous couverture d’origine, avec pages de titre, préface, table des estampes et justification du tirage Excellent état de conservation (jamais exposé à la lumière). Dimensions : 44 x 30,5 cm. Bibliographie : Christel Haffner Lance, Visions japonaises de Jean-Paul Alaux, du Bassin d’Arcachon au Pacifique, Arcachon, La Librairie Générale, 2018. L’album Visions japonaises, publié à 300 exemplaires numérotés en 1920, est composé de douze estampes en couleurs ayant trait au Bassin d’Arcachon (à l’exception de la 8e planche, paysage de Méditerranée) : Planche 1. La Grande Dune, datée 1909 Planche 2. Le Pin géant du Moulleau, datée 1912 Planche 3. Les Pins du Piquey, datée 1911 Planche 4. Le Village à marée basse, datée 1913 Planche 5. Le Pin tordu, datée 1909 Planche 6. La Plage du Moulleau, sans date, avant 1914 Planche 7. Clair de lune, datée 1913 Planche 8. Mer bleue, datée 1912 Planche 9. La Plage de Pirailhan (sic), sans date, avant 1914 Planche 10. La Pêche aux flambeaux, sans date Planche 11. Le Pin magnifique, datée 1912 Planche 12. La Dorade, datée 1912

SAMEDI 21 JANVIER 2023 à 14h PEINTURES BORDELAISES #7

EXPOSITIONS Jeudi 19 janvier de 14h à 18h30 Vendredi 20 janvier de 10h à 12h et de 14h à 18h30 Samedi 21 janvier de 10h à 12h

Provenances : Successions et collections particulières de Bordeaux et du Sud-Ouest dont ensemble d’oeuvres provenant de la collection Gabriel Frizeau (1870-1938).

En mai 1923, Francis Jammes esquisse ce portrait de son ami dans La Revue universelle : « Gabriel Frizeau appartient à  cette forte souche de viticulteurs girondins, dont la plupart sommeillent, mais qui révèle en quelques échantillons isolés la puissance incomparable de sa sève. Devenus bourgeois, solidement nourris, carrés, posés, conservateurs par essence, ils possèdent, comme leurs vins, une solide étoffe. Ils sont de la race de Montesquieu et de Montaigne. Jurisconsultes, avocats au verbe sonore, ils défendent au nom de l’esprit des lois, âprement, leurs patrimoines avantageux ; philosophes épris de belles discussions et d’essais, si je peux dire, ils bâtissent à  la fin leur cathédrale intérieure. Gabriel Frizeau est de tout cela. En lui se rencontrent les beaux éléments de la terre, le pain et le vin, qui servent à  l’Eucharistie qui depuis vingt ans vivifie son âme.

Si l’intelligence tend à  l’équilibre, je ne sais pas d’homme plus intelligent ; si l’art veut l’émotion, je n’en sais pas de plus sensible. Il écrit avec splendeur, clarté, certitude, de rares critiques pour ses amis. Qu’un tel cerveau, un tel esprit, nous eussent changés de tant de régents incapables. Pourquoi se borne-t-il à  admirer les quelques belles toiles et les poètes qu’il possède, sans faire œuvre personnelle alors qu’il y est singulièrement appelé ? Telle est la question que depuis longtemps en vain je me pose. Peut- être, auprès d’une femme aimante et d’enfants gracieux, a-t-il voulu se contenter du bonheur ».

Issu d’une famille de viticulteurs fortunés de l’Entre-deux- mers, c’est au lycée de Bordeaux que Gabriel Frizeau se lie d’amitié avec Francis Jammes, Charles Lacoste, Veillet-Lavalée et Jean Segrestaa. Licencié en droit en 1894, Frizeau complète sa formation par ses voyages : Paris, l’Angleterre, la Grèce et la Turquie en compagnie d’André Ruyters en 1895-98.

1897 est une année capitale qui resserre ses liens d’amitié avec Lacoste, Jammes, Arthur Fontaine, introduits avec lui auprès de Mallarmé, Henri de Régnier et André Gide. Au cours de cette période, Bordeaux, entre Symbolisme et Art nouveau, se révèle être un véritable foyer de création, dont témoignent, outre, les artistes, plusieurs hôtels particuliers réalisés par Ferret, notamment celui de l’industriel Henry Frugès, tandis que le critique Paul Berthelot ajoute à  sa demeure une verrière Art nouveau.

Francis Jammes introduit Frizeau dans les sphères d’artistes parisiens o๠il rencontre Henri Lerolle, Maurice Denis, Édouard Vuillard.

En mars 1900, après le baptême de son fils Jean, Gabriel Frizeau retrouve la foi oubliée de son enfance, que confortent les textes de Paul Claudel et sa communion personnelle le 1er juin 1905, année de la conversion de Francis Jammes (1). Désormais « les convertis », Frizeau, Claudel et Jammes se regroupent pour former « une coopérative de prières » en 1909.

Grâce à  une fortune personnelle et l’exploitation des vignobles de Grézillac, Gabriel Frizeau constitue – principalement de 1898 à  1910 -, sa collection de peintures dont il orne les murs de sa demeure bordelaise, 17, rue Régis, devenue un foisonnant creuset culturel, tandis que le mécène poursuit tranquillement son existence entre Bordeaux, Branne, Arès, Soulac (villa Giroflée), ou Paris.

En 1901, Frizeau s’étant forgé tout seul un jugement de premier ordre, achète le testament pictural de Gauguin, D’o๠venons- nous ? Que sommes -nous ? O๠allons -nous ? (1897), aujourd’hui conservé au musée de Boston. Par son intensité chromatique, sa sauvagerie primitive, cette toile exceptionnelle apporte à  André Lhote la révélation de l’art moderne, tandis que La Femme Tahitienne, 1898, contemplée chez Frizeau par Saint-John Perse en 1906, inspire au poète l’une de ses premières oeuvres, L’Animale.

A partir de 1908, André Lhote fréquente Gabriel Frizeau séduit par l’inventivité de l’autodidacte ; le collectionneur lui apporte son soutien financier, lui confie des estampes de Redon ou de Carrière. Lhote marqué par le primitivisme entreprend alors pour Frizeau, une copie (musée des Beaux-Arts de Bordeaux) du Christ au Jardin des Oliviers de Gauguin. Chez Frizeau, Lhote rencontre Saint-John Perse et Jacques Rivière, futur directeur de La Nouvelle Revue Française, qui sera son ami jusqu’à  sa mort en 1925, et dont témoigne leur abondante correspondance. Dans le salon de Frizeau, viennent les frères Leblond, ou Alain- Fournier, le futur auteur du Grand Meaulnes, beau-frère de Jacques Rivière, de passage à  Bordeaux.

Frizeau est le passeur désintéressé qui introduit ses amis auprès de Claudel et de Gide, assurant l’envol de leurs carrières respectives, tandis que Lhote suscite l’intérêt du collectionneur pour les toiles de Rouault.

« C’est grâce à  Frizeau que je pus exposer mes premières toiles à  Paris », dit André Lhote. « Je l’appelais « le seul juste de Sodome », ne trouvant pas de meilleure expression pour reconnaïtre son zèle pour les choses de l’esprit, tout en flétrissant la barbarie de notre ville natale ».

D’origine bordelaise, Tobeen fait aussi partie du cercle du collectionneur qui acquiert notamment Le bassin dans le parc, 1913 ; de ce cénacle, Tobeen conserve des liens avec le critique Olivier Hourcade et André Lhote avec qui il partage un vif intérêt pour le cubisme.

Une affinité plus forte encore unit Gabriel Frizeau à  Odilon Redon que le collectionneur aida financièrement. C’est Charles Lacoste qui introduit en 1903 Odilon Redon auprès du mécène bordelais, un an avant la consécration de Redon au Salon d’Automne.

« J’ai donc pensé beaucoup à  vous, à  votre art précieux, parfait, toujours avec le sentiment de pénétrer grâce à  lui un peu du mystère qui nous angoisse », écrit Gabriel Frizeau qui remarque par ailleurs, dans les paysages de Redon, la lumière particulière du ciel de Gironde d’un « bleu si profond et comme teinté de paillettes d’or ».

Quant à  ces estampes de Redon, fleurs maladives, au « charme malsain », qu’affectionne Frizeau, déjà  amateur de Bresdin, elles illustrent les premiers poèmes d’Emile Verhaeren ou de Maurice Maeterlinck (Princesse Maleine, 1889). Elles témoignent d’une appétence pour la Décadence cultivée par les écrivains belges fascinés par le roman de Huysmans, à€ Rebours, accueilli comme l’acte fondateur de la nouvelle école. Verhaeren y voit la « sortie du marécage naturaliste », le point de départ de « tout l’art contemporain ». Irritation à  l’égard du discours dominant, la Décadence suscite par réaction une revendication de l’esthétique du déclin, dans laquelle s’inscrivent Les Débâcles, Les Flambeaux noirs (illustrés par Redon) et Les Soirs, trilogie décadente, que rejoint Maeterlinck, en 1889, avec les Serres chaudes, la Princesse Maleine, Onirologie.

Obéissant à  la logique du rêve, le frontispice des Débâcles est une pauvre âme qui s’enlise, un pauvre être maladif qui sombre d’avoir trop communié avec l’invisible et l’inexplicable, tandis que Sainte- Thérèse ou le Petit Prélat, d’admirables pointes sèches, semblent s’être émaciés dans les interstices de la vie claustrale. Voici le commentaire qu’en fait en 1892 Félix Fénéon qui les remarque dans les galeries Durand-Ruel : « une Maleine étonnée de revoir le soleil sur les murs, un Petit Prélat, tatillon, cupide et comique ; une sinistre Sainte–Thérèse aux yeux qui ne savent plus regarder autour d’elle, et vingt autres planches o๠rampe dans les ombres peuplées, une lumière parcimonieuse »(2).

Des Noirs de Redon, appartenant à  Frizeau, Jacques Rivière dira : « Ce sont des rêveries calmement terribles, de ces projections hallucinées et douces o๠tant de lumières émanent de tant d’ombres ». Ces planches révèlent cet intérêt nouveau pour l’étrange, le bizarre que reprendra plus tard Pierre Molinier dans ses créatures hybrides, transgenre, d’un onirisme inquiétant.

Pour récapituler, la collection de Gabriel Frizeau comprenait une dizaine de Gauguin, une quarantaine de Redon (sans compter les estampes ), une vingtaine de Lhote, de nombreux Lacoste, des œuvres de Monticelli, Maurice Denis, Eugène Carrière, Maria Blanchard, Rouault, Tobeen, Vlaminck…

Les bouleversements dûs à  la grande guerre et la mort de Jacques Rivière (1925) qui entretenait une grande complicité pour sa collection, démotivent Frizeau qui se détourne des avant-gardes artistiques, cesse ses achats et se met en retrait de la scène culturelle.

Fidèle compagnon des premières et des dernières heures, poète ému comme lui par la foi chrétienne, Francis Jammes, son grand ami spirituel, lira l’oraison funèbre de Gabriel Frizeau en 1938, à  l’église Sainte-Geneviève de Bordeaux.

S’il a réuni cette collection exceptionnelle à  l’avant-garde dans les années 1900-1910, Frizeau ne se contente pas d’être un amateur d’art passionné. Le viticulteur de Grézillac est aussi un esprit curieux, friand d’échanges littéraires. Dans son salon de la rue Régis, cet esthète singulier et « l’un des maïtres de la pensée contemporaine, que placent très haut le public averti de la N. R. F. »(3), a reçu, on l’a vu, les plus éminents écrivains du moment, de passage à  Bordeaux, Jammes, Claudel, Gide, Saint- John Perse, Mauriac, notamment.

« Combien de grands esprits sont allés vers lui pour l’écouter, prendre conseil, s’en retourner fortifiés par tant de profondeur, de critique avisée et de foi »(4).

La correspondance qu’il a entretenue avec plusieurs d’entre eux a déjà  fait l’objet de publications exhaustives – c’est le cas pour Francis Jammes, Saint-John Perse, Jacques Rivière -, ou partielles (5). Dans ce contexte, la collection de lettres échangées entre Frizeau et le peintre Charles Lacoste constitue ici un fonds d’une extrême richesse.

S’il rend compte de l’importance que Lacoste a exercé dans la vie culturelle de son temps, cet ensemble de lettres inédites permet d’éclairer et d’approfondir la connaissance de l’artiste, y compris dans les aspects les plus familiers de sa vie quotidienne.

Cette manne exceptionnelle pourra satisfaire les intérêts et curiosités que suscite l’œuvre de Lacoste, aussi bien auprès des collectionneurs que des historiens de l’art spécialistes du symbolisme ou de la peinture française dans le premier quart du XXe siècle.

Jean-Roger Soubiran Jean-François Moueix, Un Amateur d’Art éclairé à  Bordeaux : Gabriel Frizeau,

Pierre Savin, Gabriel Frizeau, viticulteur girondin, amateur d’art 1870-1938, Biarritz, J&D, Atlantica, 1996.

Bibliographie :

1870-1938, thèse de troisième cycle, université de Bordeaux, 1969.

Claudel passe à  Bordeaux en 1905 et assiste à  une messe à  la cathédrale Saint-André avec Jammes et Frizeau.

Félix Fénéon, « les peintres graveurs », Le Chat Noir, 23 avril 1892. Francis Jammes La Nouvelle Revue Française, tome 50, 26e année, n° 294, 1er mars 1938, p. 471.

– Paul Claudel, Correspondance avec Francis Jammes et Gabriel Frizeau,

1897-1938, Paris, Gallimard, 1952.

Robert Coustet et Jean-François Moueix, « Solitude et clairvoyance d’un collectionneur bordelais, Gabriel Frizeau (1870-1938), d’après des correspondances inédites », Gazette des Beaux-Arts, mai-juin, 1988.

Lettres d’Alexis Léger (Saint-John Perse ) à  Gabriel Frizeau, 1906-1912 par Albert Henry, Académie royale de Belgique, 1993.

Francis Jammes-Gabriel Frizeau, Correspondance, texte établi et annoté par Victor Martin-Schmets, Éditions J.&D., Biarritz, 1997.

Victor Martin-Schmets, Jacques Rivière-Gabriel Frizeau, Correspondance 1906-1922, Atlantica, 1998.

Correspondance inédite: Alain-Fournier à  Gabriel Frizeau », Bulletin des Amis de Jacques Rivière et d’Alain-Fournier, 31e année, n°113, 2005.

Source : Catalogue de la vente aux enchères Briscadieu Bordeaux – Jean-Roger Soubiran Bordeaux Samedi 21 janvier 2023

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