Expert Sculpture Bronze Expertise gratuite immédiate en ligne

Comment faire évaluer une sculpture ancienne, une statue en bronze en France ?

Comment faire évaluer une sculpture en bronze ?

Quels sont les critères que les experts utilisent en France pour vous communiquer une estimation gratuite d’un bronze, d’un marbre, d’une terre cuite ?

Voici quelques éléments nécessaires à l’estimation gratuite de vos tableaux et dessins anciens, antiquités, objets d’Asie, meubles anciens, livres et gravures etc.

Présence d’une signature

  • La signature du peintre présente des analogies avec la présence de l’estampille dans l’ébénisterie et la menuiserie. Il faut attendre l’année 1743 pour que l’estampille se généralise sur les meubles.
  • Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, selon les nouveaux règlements de la corporation, la marque individuelle de l’ébéniste doit figurer avec la marque collective de la corporation.
  • Parfois, avec la signature de l’artiste et la date on peut lire pinxit, delineavit, fecit, faciebat ou invenit.
    Mais c’est au XIX ème siècle que la signature devient un élément essentiel d’appréciation de l’oeuvre en jouant un rôle dans l’évaluation financière et dans l’authentification.
    Parfois dissimulées dans la composition, elle peut apparaitre sous forme d’un monogramme accompagné d’une date et d’une localisation.
  • La présence d’une signature ou d’un monogramme sur une sculpture en bronze, en marbre ou en pierre ne rend pas l’oeuvre authentique car rien n’est plus simple que d’imiter une signature ou une estampille; seul l’expérience et l’oeil d’un expert permet de déterminer si les marques et signatures sont authentiques.

Les dimensions de votre oeuvre

  • Les dimensions de votre tableau sont essentielles pour l’estimation de votre oeuvre; veuillez nous communiquer les dimensions « hors cadre » de votre peinture.
  • Pour l’estimation d’une sculpture, veuillez nous communiquez la hauteur ainsi que la longueur du socle.

La description de votre oeuvre

  • Veuillez nous communiquer tous les éléments en votre possession concernant la provenance:
  • Achat en vente aux enchères, chez un antiquaire, succession, don…
  • Le titre de l’oeuvre
  • Les expertises déjà réalisées (assurance, héritage)

Les photos de votre sculpture

  • Pour permettre à nos experts de vous communiquer une estimation réaliste, quelques conseils pour prendre les photos de votre oeuvre :
  • Prendre votre sculpture de face
  • Des détails de votre bronze

Comment sont déterminées les estimations de ma sculpture ancienne, moderne, contemporaine en France ?

  • Notre spécialiste va estimer votre bronze en le comparant dans un premier temps à des oeuvres similaires déjà présentées et vendues dans une vente aux enchères en France.
  • Puis avec l’ensemble des éléments fournis (nom de l’artiste, présence d’une signature, dimensions de l’oeuvre, état de conservation), nous pourrons analyser votre sculpture, votre marbre sous 48h, vous recevrez par mail une première estimation gratuite de vos objets d’art et de collection. 
  • Nos spécialistes ont bien évidemment une parfaite connaissance des mécanisme du marché de l’art.

Quel est le coût d’une estimation gratuite d’une sculpture ancienne, contemporaine ?

  • L’estimation de votre bronze, de votre marbre est totalement gratuite mais il ne vous sera délivré aucun document écrit.


Demander une estimation gratuite

Faites expertiser gratuitement une sculpture en bronze, en marbre.

  • Notre expérience du marché, la parfaite connaissance des procédures d’authentification nous permettent d’authentifier les oeuvres soumises et obtenir auprès des comités les certificats nécessaires à la mise en vente de vos tableaux,sculptures, antiquités asiatiques et objets d’art.
  • N’hésitez pas à nous contacter afin de assister pour l’expertise et la mise en ventes de vos peintures, sculptures et objets de collection.

Comment vendre au meilleur prix une sculpture en marbre, en bronze en France ?

Artexpertise.fr et son équipe se tient en permanence à votre disposition, pour expertiser gracieusement et en toute confidentialité les tableaux, sculptures, antiquites, objets d’arts et livres anciens que vous souhaitez vendre.

Assisté d’une équipe d’experts spécialisés partenaires de notre cabinet, il vous propose un service d’estimation personnalisé dans une vingtaine de spécialités et peut répondre chaque jours à toutes vos demandes en utilisant le formulaire en ligne de demande d’estimation gratuite.

Après évaluation, nous pourrons vous proposer une solution adaptée pour vendre vos tableaux, vos antiquités et vos objets d’art dans les meilleures conditions.


Demander une estimation gratuite

Etape 1

Demandez une estimation préalable de vos biens, d’après photographies
Pour réaliser une estimation gratuite, veuillez utiliser le formulaire en ligne de demande d’estimation gratuite.

Etape 2

Dépôt des oeuvres pour expertise approfondie.
Si vous prenez la decision de nous confier à la ventes les objets estimés, une expertise visuelle s’impose, avant. Pour cela, il vous suffit de déposer les objets à notre bureau.

Etape 3

Mise en vente aux enchères de votre objet d’art et de collection
Une fois l’expertise réalisée, nous déterminons une date de vente, en fonction du calendier des ventes aux enchères à venir.

Comment vendre aux enchères une sculpture en bronze, en terre cuite en France ?

Tout le monde peut vendre aux enchères. Pour vendre vos biens, vous pouvez prendre contact avec notre cabinet par mail ou par téléphone.
Si les objets nécessitent une expertise, un rendez-vous peut être pris à l’Étude ou à votre domicile.

Le Commissaire-Priseur pourra être assisté de ses experts si cela est nécessaire.

Qu’est-ce que le mandat de vente ?

  • L’objet expertisé et estimé pourra être inclus dans l’une de nos prochaines ventes.
  • Une réquisition de vente (ou mandat de vente) est alors rédigée avec la description précise de l’objet, son estimation et les différentes conditions de vente.
  • Les frais de vente sont généralement de 15% HT ( 18% TTC).

Comment transporter mes biens jusqu’à la salle des ventes ?

  • Si vous le désirez, et sur devis estimatif de notre transporteur indépendant, l’étude peut se charger de transporter le ou les objet(s) depuis votre domicile jusqu’à la salle des ventes.

Communiquez-vous sur mes objets à vendre ?

Bien sûr ! Outre l’envoi de catalogues à notre fichier clientèle constitué depuis de nombreuses années, nos ventes bénéficient de parutions régulières et détaillées dans la Gazette Drouot, dans la presse régionale, nationale et étrangère, ainsi que sur les sites interencheres.com et auction.fr.

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Lexique des enchères en France

After Sale en France

Lorsqu’un lot n’a pas trouvé acquéreur pendant la vente, le commissaire priseur peut proposer de le vendre en gré à gré, c’est-à-dire directement à une personne intéressée, avec l’accord du vendeur. Le prix demandé est celui de la dernière enchère portée lors de la vente ou, celui de la mise à prix, en l’absence d’enchère.

Adjudication en France

Le terme « adjugé » signifie la fin des enchères et le transfert de propriété de l’objet au dernier enchérisseur.

Bordereau d’achat en France

Facture remise à l’acquéreur par la maison de ventes aux enchères. Le bordereau détaille les caractéristiques de l’objet (descriptif, époque, état), ses références au catalogue, le prix d’adjudication et le montant des frais. Il constitue le titre de paiement et de propriété.

Catalogue

Ouvrage imprimé qui répertorie les oeuvres présentés à la vente, dans l’ordre de la vacation. Les lots sont décrits, estimés et illustrés. Les catalogues sont également disponibles en ligne sur le site de la maison de vente aux enchères et sur les sites dédiés et partenaire de la maison de vente.

Clerc

Collaborateur du commissaire-priseur volontaire ou judiciaire, il prépare la vente, renseigne et prend des ordres d’achat pendant l’exposition ; il présente parfois les lots lors de la vente et assiste le commissaire – priseurs.

Crieur

Le crieur assiste le commissaire-priseur lors de la vente ; il circule parmi le public et reprend les enchères portées. Il reçoit des acheteurs l’identité et le moyen de paiement, en échange du lot permettant son retrait.

Droit De Suite en France

Il s’agit d’une rémunération au profit de l’artiste, de ses héritiers ou légataires perçue lors de la revente d’une œuvre originale. Les artistes auteurs d’œuvres des arts graphiques et plastiques originales perçoivent un droit proportionnel au prix de vente de leurs œuvres, lors des ventes successives de celles-ci par un professionnel du marché de l’art. Le droit de suite est à la charge du vendeur ; Il est exigible lorsque le prix d’adjudication est supérieur à 750 € et se calcule par application de taux dégressifs par tranches (de 4% à 0,25%), pour un montant maximum ne pouvant excéder 12 500 euros.

Enchères en France

Offre d’une somme supérieure à la mise à prix ou aux offres précédentes, au cours d’une vente. L’adjudicataire est le dernier enchérisseur ayant porté l’enchère la plus élevée.

Estimation en France

Valeur indicative fixée à l’issue d’une expertise sous forme d’une fourchette de prix. Elle correspond au montant que l’oeuvre devrait atteindre, selon le commissaire-priseur, en vente aux enchères publiques.

Étude

Office du commissaire-priseur judiciaire, seul habilité à diriger les ventes judiciaires prescrites par la loi ou par une décision de justice.

Expert

Il réalise des expertises pour le compte du commissaire – priseur et assiste la maison de ventes à l’occasion de la vente aux enchères. Il rédige des notices dans le catalogue de la vente pour des biens nécessitant une compétence particulière ou lorsqu’il est spécialiste de l’œuvre d’un artiste. Les experts ont l’obligation de contracter une assurance garantissant leur responsabilité professionnelle pendant cinq ans.

Folle enchère en France

Un acheteur qui se révèle dans l’incapacité de payer le bien voit le bien remis en vente; il doit alors s’acquitter de la différence éventuelle entre le prix pour lequel il s’était porté acquéreur et le prix déï¬ï¿½nitivement obtenu lors de la remise en vente.

Gré à gré en France

La législation autorise les maisons de ventes aux enchères à vendre des biens en-dehors du cadre d’une vente aux enchères publique.

Inventaire en France

Relevé des biens mobiliers, le plus souvent accompagnées de leurs estimations. Il est réalisé à l’occasion d’une vente volontaire, d’un partage, d’une succession.

Mandat De Vente en France

Le mandat de vente, appelé également réquisition de vente, est le contrat par lequel le propriétaire d’un bien charge un commissaire priseur de le vendre aux enchères publiques. Le mandat doit faire l’objet d’un écrit. Il comporte les coordonnées du vendeur, la description de l’objet et les modalités de la vente : date et lieu, montant des frais de vente et des frais annexes, éventuellement prix de réserve.

Mise à prix

Départ des enchères, le plus souvent inférieur à l’estimation basse.

Ordre d’achat en France

Mandat remis par un donneur d’ordre à la maison de ventes avant d’acheter pour son compte aux meilleures conditions, s’il ne peut assister à la vente. Un formulaire doit être rempli à cet effet.

Pas d’enchère en France

Le montant des paliers de prix qui sont gravis à chaque fois qu’un acheteur enchérit. Pour des lots important, le pas de l’enchère peut atteindre plusieurs milliers d’euros tandis que pour des lots plus modeste, la progression s’effectue par paliers de quelques dizaines d’euros.

Plus-Value en France

Les particuliers sont soumis à la taxation des plus-values réalisées lors de la vente publique d’œuvres d’art et objets de collection d’un montant supérieur à 5000 euros.

Deux options possibles : 

le régime spécial de taxation forfaitaire, calculé au taux de 6,5 % sur le prix marteau.

le régime de droit commun de la taxation de la plus-value au taux de 19% auxquels il convient d’ajouter les prélèvements sociaux (soit au total 34,5%), avec abattement de 5% par année de détention à compter de la 2ème année (exonération au bout de 22 ans), pour autant qu’ils disposent de document attestant de la date d’entrée en possession et du prix initial du bien ;

Prix de réserve en France

C’est le montant en-dessous duquel l’objet ne pourra pas être vendu. Il est égal à l’estimation basse et constitue une sécurité pour le vendeur.

Procès-verbal de vente en France

Relevé des biens vendus, dans l’ordre de passage aux enchères, et comprenant la désignation et le montant adjugé, les noms et adresses des vendeurs et des acheteurs. Il fait également état des informations données avant ou pendant la vente, notamment des rectifications éventuelles apportées au catalogue.

Le procès-verbal rend ainsi compte du transfert de propriété de chaque lot et demeure le principal moyen de preuve en cas de réclamation ou de litige.

Rapport de condition en France

Etat précis et caractéristiques d’un objet d’art mis en vente aux enchères

Ventes aux Enchères en France

Nous recherchons en permanence des oeuvres des sculpteurs suivants

Sculpteur français du XVIIe et XVIIIe siècle

Jacob Sigisbert Adam Pierre Affre François Anguier Marc Arcis Charles Audran Gabriel Audran François Barois Antoine Benois Jacques Bernus Guillaume Berthelot Philippe Bertrand (sculpteur) Pierre II Biard Pierre Biardeau Nicolas BlassetFrancesco Bordoni Jean-Baptiste Bouchardon Barthélémy Boudin Thomas Boudin Simon Bouer Michel Bourdin Jacques Buirette Jacques Caffieri Jean-Louis Lemoyne Pierre Lepautre (1659-1744) Louis II Lerambert François Lespingola Hubert Le Sueur Pierre Lorcet Michel Lourdel Gaspard et Balthazar Marsy Pierre Mazeline Noël MercierJacques Mimerel Michel Mollart Pierre-Étienne Monnot Zacharie Normain Pierre Pavillon Philippe Caffieri Martin Carlier Yann Cevaer Marc Chabry Jean-Jacques Clérion Corneille Van Clève Christophe Cochet Gilles Corbineau Jacques Corbineau Jean Cornu Nicolas Coustou Antoine Coysevox François Cressent Guillaume de La Tremblaye Jean Dedieu Gervais Delabarre Martin Desjardins Roland Doré Gervais Drouet Jean Drouilly Siméon Drouin Jean Dubois (sculpteur) Jean Dugoulon Guillaume Dupré Jean I Ferrère Antoine Guépin Gilles Guérin Nicolas Guillain Simon Guillain Jacques Houzeau Simon Hurtrelle Gaspard Imbert Pierre Simon Jaillot Jean Joly Pierre Laviron Nicolas Legendre le jeune Robert Le Lorrain René Lemesle Jean-Baptiste Lemoyne (1679-1731) Honoré Pellé Michel Perrache Jean Péru Jean-Baptiste Poultier Barthélemy Prieur Jacques Prou II Pierre Puget ean-Claude Rambot Jean Raon Thomas Regnaudin Jean-Baptiste Théodon Barthélemy Tremblay Jean-Baptiste Tuby Bernard Turreau Pierre Vaneau Jean VarinJoseph Labroise Louis-Auguste Le Clerc Félix Lecomte Pierre Le Gros l’aîné Pierre Le Gros le jeune Robert Le Lorrain Jean-Louis Lemoyne Pierre Lepautre (1659-1744) Pierre de L’Estache Jacques-Philippe Le Sueur Nicolas Lhuillier Pierre Lorcet Jean-François Lorta Jean-Robert-Nicolas Lucas de Montigny François Lucas Antoine Joseph Pater Antoine Michel Perrache Michel Perrache Pierre Petitot Jean-Baptiste Pigalle Nicolas Pineau Augustin Pajou Philippe MagnierJuste-Aurèle Meissonnier Claude Michallon Roberto Michel Pierre-Philippe Mignot François Milhomme Jean Guillaume Moitte Pierre-Étienne Monnot Louis-Philippe Mouchy

Sculpteurs français du XIXe siècle

Antoine Louis Barye François joseph Bosio Antonio Canova Jean Pierre Cortot Pierre Granet Augustin Pajou Jean Baptiste Pigalle François Rude Carrier Belleuse Jean Baptiste Carpeaux jean Pierre Dantan David d’Angers Jean Baptiste DuseigneurCamille Claudel Auguste Rodin Antoine Bourdelle Charles Cordier Jules Dalou Edgar Degas Arthur Dupagne Jean Léon Gérome Paul Landowski Théophile Steinlen

Sculpteurs du XX ème siècle

Chana Orloff Leon Indenbaum Rembrandt Bugatti  Raoul Larche Ferdinand Parpan Francois Pompon Charles Artus Edouard Marcel Sandoz Delabrière Joseph Rivière Théodore Rivière Alberto Giacometti Germaine Richier Brancusi Henri Moore Hiquily Barbara Hepworth Giacomo Manzu César Arman Louise Bourgeois Alexandre Calder Jean Arp Jean Dubuffet Henri Laurens Elie Nadelmann Joseph Czaky Jacques Lipchitz Raymond Duchamp Villon Hans Arp Max Ernst Despaiu Antoine Bourdelle Aristide Maillol Gaston Lachaise Jean Tinguely Rafael Soto Takis Pol Bury Lucio Fontana Georges Guyot Leon Indenbaum Léon Drivier Raymond Bigot Demeter Chiparus Charles Despiau Raymond Duchamp Villon Maurice Guiraud Rivière Alfred Janniot Evariste Jonchère Maurice Prost Paul Jouve Yves Klein Francois Xavier lalanne Etienne Hajdu René Iché Arman César Constantin Brancusi 

Artexpertise.fr et son équipe d’experts et de spécialistes en tableaux, sculptures et objets d’art, en collaboration avec des experts spécialisés, va analyser votre demande d’expertise gratuite afin de vous communiquer rapidement par mail, la valeur de votre peinture, de votre sculpture, de vos objets d’art et de collection. 

Pour connaitre la côte d’un sculpteur, d’un bronze animalier en France, il est essentiel de faire appel à des professionnels expérimentés du marché de l’art car l’expérience est déterminante dans l’appréciation d’une oeuvre d’art.

S’il existe de nombreux critères à prendre en compte dans l’évaluation d’un tableau, d’une sculpture tels que les dimensions, la date d’exécution, le sujet de l’oeuvre, l’expert en objet d’art doit analyser les résultats de ventes aux enchères sur plusieurs années et effectuer une synthèse de tous ces éléments pour vous délivrer une estimation fiable et réaliste.

Dans un premier temps, nous allons analyser les éléments fournis à l’occasion de votre demande d’estimation gratuite d’une sculpture ancienne, d’un bronze moderne.

Après l’estimation de vos oeuvres d’art, nous vous proposerons une solution de vente adaptée en tenant compte des spécificités de votre dossier de demande d’estimation gratuite en ligne. Nous pouvons également nous rendre à votre domicile pour la réalisation d’un inventaire de vos biens en vue de vente.


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La Sculpture  est une activité artistique qui consiste à concevoir et réaliser des formes en volume, en relief, soit en ronde – bosse, en haut relief, en bas – relief, par modelage, par taille directe ou assemblage.

Techniques de sculpture
Parmi les types de reliefs existant, on distingue tout d’abord la sculpture en ronde bosse. Entièrement dégagée (c’est-à-dire indépendante de tout fond), celle-ci est travaillée sur toutes ses faces visibles. Les sculptures en haut relief, demi-relief, ou bas relief, sont quant à elles plus ou moins engagée dans un fond.

Parmi les types d’œuvres la statuaire monumentale (statue isolée ou groupe) se distingue pour sa part de la sculpture d’ornements.

L’œuvre sculptée est obtenue soit par l’intermédiaire du modelage (suivi d’un moulage et d’une exécution en bronze, en pierre, etc.), soit par taille directe sur marbre, pierre, bois.

Le modelage
Pour modeler une œuvre, on utilise l’argile, ou terre glaise, la cire ou des pâtes à modeler. On a aussi recours au plâtre, étendu d’eau et battu de façon à former une pâte. Afin d’examiner son ouvrage sous ses différents profils, l’artiste se sert de la selle. Sur le plateau, tournant, de celle-ci, il fixe une tige en fer à laquelle il attachera une série de fils métalliques constituant l’armature, c’est-à-dire la charpente dont dépendront l’aplomb et l’assise de la sculpture. Les outils du modeleur sont l’ébauchoir et la mirette, mais il arrive qu’il se serve principalement de son pouce.

Pour le bronze, l’artiste s’en remet d’ordinaire à un autre artisan, le fondeur, qui, à partir du modèle, établit un moule pour la fonte, au sable ou à « creux perdu ». Les retouches du bronze (son « réparage »), généralement exécutées par le fondeur, peuvent l’être par le sculpteur lui-même. Enfin, la pièce reçoit une patine, à l’aide d’acides plus ou moins chauffés, qui peut être bleue, verte, marron, noire ou dorée.

Pour la terre cuite, on exécute sur le plâtre un nouveau moule, le « moule à pièces », où l’on estampe la terre, que l’on laisse sécher avant de la mettre à cuire dans des fours spéciaux ; enfin, l’œuvre est patinée.

Pour la sculpture sur pierre et marbre, l’antique méthode est la taille directe, abandonnée au xixe s., mais qui a connu au xxe s. un regain de faveur. L’autre méthode, inventée par les Grecs de l’époque hellénistique, est la mise aux points d’après le modèle initial (en plâtre ou autre matériau). On fait appel à un artisan qualifié, le metteur aux points, ou praticien. Celui-ci reproduit scrupuleusement le modèle à l’aide d’une machine à mettre aux points, pour un buste ou une statuette, ou de trois compas, pour une œuvre plus importante ; à partir de points de repère judicieusement répartis sur le modèle, il utilise le compas de proportions et le compas à branches courbes pour reporter les volumes. La sculpture, une fois dégrossie, est reprise, en principe par le sculpteur lui-même, à l’aide d’outils.

Histoire de la Sculpture
Les plus anciennes sculptures réalisées par l’homme et ayant traversé le temps sont de petites figurines rudimentaires taillées, en pierre ou en os, qui servaient probablement à des pratiques magiques, d’ex-votos, d’échanges, de rituels qui permettaient de réaliser des transactions avec des forces surnaturelles ou sociales. La Vénus de Lespugue en est un bel exemple. 

En occident la sculpture a tardivement été dissociée de la peinture, et à Paris ces deux catégories d’artistes que l’on distingue nettement aujourd’hui, appartenaient depuis le Moyen Âge à la même communoté de métier parce qu’avant l’invention des représentations de la perspective moderne, le relief d’une image de grand format ne pouvait plus être donné autrement que par un traitement en bas-relief du plan du tableau. (comme les sculptures des églises romanes et des cathédrales gothiques). En France, c’est avec la création des académies de peinture et de sculpture que les deux métiers deviennent officiellement distincts, même si, à la Renaissance, beaucoup d’artistes restent aussi bon peintres que sculpteurs.

1.1. La sculpture ancienne
L’époque classique (500-323 avant J.-C.) est marquée par l’alliance harmonieuse de l’étude réaliste du corps et du souci d’idéalisation des formes. L’Aurige de Delphes (vers 475 avant J.-C.), est célèbre pour sa pose calme et sereine et le très léger mouvement de torsion de son torse. Cinquante ans plus tard, Polyclète avec le Doryphore (soldat portant une lance) invente un mouvement de déhanchement caractéristique. Simultanément, il rédige son fameux Canon, traité, aujourd’hui disparu, dans lequel il fonde la beauté sur des proportions mathématiques. À la même époque Myron crée le Discobole, œuvre illustre en raison de la figuration du mouvement qu’elle présente.

Au IVème siècle, les sculpteurs exploitent les principes classiques, en les assouplissant. Praxitèle crée un modelé fluide et sensuel et renouvelle la sculpture féminine. Avec son Aphrodite de Cnide (vers 350), pour la première fois dans la sculpture grecque, le corps féminin est représenté dans sa nudité, et exhale une sensualité sans précédent.

La Sculpture Romaine
Les Romains, grands amateurs de sculpture, préfèrent généralement à la création la copie des chefs-d’œuvre grecs. On ne saurait cependant négliger leur apport à la sculpture mondiale par le sens de l’histoire qu’ils lui insufflent, non plus que l’importance de la tradition étrusque. Au cœur de celle-ci se signale la tradition du décor des sarcophages au moyen de grandes figures en terre cuite. Le sarcophage des Époux (vers 510) montre ainsi des visages précisément observés et présente une tendre image du couple humain. L’Apollon de Véies (vers 500) prouve, quant à lui, l’influence de l’art grec sur les artistes étrusques.

Le buste de Brutus (vers 250) atteste la qualité de travail du bronze à laquelle les Romains parviennent rapidement. L’intensité psychologique du portrait et la qualité de la ciselure ont une grande influence sur l’art du portrait, largement développé à Rome. Des œuvres en bas relief ornent en outre arcs de triomphe (arc de Constantin, 315) et colonnes (colonne Trajane, 106-113). Les statues équestres marquent également la période (statue équestre de l’empereur Marc Aurèle, 165).

La sculpture romane
Le début de la période romane, qui s’étend du début du xie à la fin du xiie s., correspond à la réapparition de la sculpture monumentale de pierre. Le linteau de l’église de Saint-Génis-des-Fontaines (1019-1020) est le véritable point de départ de la sculpture romane. Une de ses lois fondamentales est déjà respectée, celle de la primauté du cadre architectural : personnages et détails y sont strictement subordonnés. Le volume des corps est encore très schématiquement exprimé, et la sculpture demeure très proche d’un dessin en pierre. Le tympan semi-circulaire des églises, qui couronne le portail, devient un espace privilégié pour le déploiement des reliefs (tympan de l’église Saint-Pierre de Moissac, 1110-1120). Un des autres lieux investis par la sculpture est le chapiteau, entièrement réinventé par les tailleurs de pierre romans qui en font le support de figures monstrueuses, de scènes truculentes de la vie quotidienne, et surtout de représentations tirées de l’Ancien et du Nouveau Testament (église abbatiale de la Madeleine, Vézelay, 1130-1145).

La sculpture gothique
Elle prend son essor au moment de la création du portail Royal de la cathédrale de Chartres (vers 1150). Ses « statues-colonnes », bien qu’empruntant leur forme d’ensemble à l’architecture, offrent aux regards des personnages démontrant un souci de réalisme entièrement nouveau, que l’on retrouve dans les visages, véritables portraits. Dès lors, les sculptures des portails des cathédrales de Senlis, de Sens, de Paris s’enchaînent et montrent un progrès continu dans la vérité du rendu et dans la figuration du relief. Les groupes de la Visitation (vers 1220) et de l’Annonciation (vers 1230) de la cathédrale de Chartres présentent des visages individualisés et diversifiés, et un souci d’expression propre au xiiie s.

La Renaissance
Les sculpteurs toscans inaugurent vers 1430 un monde nouveau dont le succès et l’importance sont considérables pour la civilisation occidentale. Le Siennois Jacopo della Quercia sculpte des reliefs pour le portail central de San Petronio à Bologne vers 1430 qui montrent un sens de la beauté du corps et du drame humain, fondé sur une composition claire et simple. Il a quelque temps auparavant participé au concours pour la deuxième Porte du Paradis du baptistère de Florence, où triomphe Lorenzo Ghiberti, dont la figuration de l’espace se rapproche des recherches des peintres qui inventent la perspective.Donatello est le seul à rénover la statuaire indépendante (David, vers 1440). Il réinvente également dans ses bustes l’art du portrait, ce qui lui vaut d’exécuter le monument funéraire en l’honneur du condottiere Gattamelata (1453, Padoue).

La sculpture baroque
La sculpture baroque joue sur une confusion des genres, qui lui fait utiliser les ressources de l’architecture et de la peinture. Son représentant le plus marquant est Le Bernin, qui excelle à figurer le mouvement et l’élan des figures (Apollon et Daphné, 1624). L’intérêt pour l’effet spectaculaire, cher à l’artiste, se retrouve également dans l’Extase de sainte Thérèse (1645-1647 ; église Santa Maria della Vittoria, Rome).

En France, les sculpteurs du xviie s. développent un art classique, éloigné de toute agitation pathétique. Mis à part Pierre Puget, dont les figures fortement expressives sont impressionnantes, les artistes créent des bustes réalistes, ou des œuvres décoratives, dont le plus bel ensemble, dans le parc de Versailles, rassemble, entre autres, des statues et des groupes de FRançois Girardon et A. Coyzevox. Après les fastes du siècle de Louis XIV, Houdon et Pigalle se consacrent à un art élégant et gracieux, frémissant de vie et de sensualité. On a souvent, pour désigner ces recherches délicates, cet art de la surprise et de l’asymétrie, parlé de « rococo », notamment en art décoratif.

1.2 La sculpture française au XIX e siècle
La sculpture française du XIXe siècle représente la production sculpturale et statuaire en France entre 1801 et 1901. Elle est caractérisée par la diversité des courants et des styles, allant du néoclassicisme du début du siècle, à l’Art nouveau et au modernisme de la fin du siècle. Une production de monuments est induite par les commandes officielles et la bourgeoisie avec les monuments funéraires privés et les petites pièces de bronze dont les nombreux sculpteurs animaliers se font une spécialité. Certains de ses principaux représentants sont François Rude, David d’Angers, James Pradier, Antoine – Louis Barye, Carrier – Belleuse, Carpeaux, Bartholdi, Dalou, Rodin et Camille Claudel. Les peintres pratiquant la sculpture sont également nombreux. Parmi les plus célèbres on peut citer Daumier, Gustave Doré, Gérôme, Degas et Paul gauguin.

La sculpture Néoclassique
Le néoclassicisme se révèle à partir des années 1750, en réaction à l’élégance jugée un peu mièvre du style rococo. Portés par une admiration illimitée pour l’art grec, et notamment pour la sculpture, les sculpteurs tentent de restaurer la grandeur de leur art. Leur maître à penser est l’archéologue allemand Winckelmann, qui, dans ses Réflexions sur l’imitation des œuvres d’art grecques dans la sculpture et la peinture (1755), invite les artistes à « imiter l’art grec pour devenir inimitables ». L’Italien Canova est le meilleur interprète de cette esthétique. Amour et Psyché (1793), d’une composition très élaborée, d’un raffinement sensuel marqué, montre un intérêt pour la beauté des corps juvéniles et une attention particulière au polissage du marbre, poussé à l’extrême. Ce courant se développe dans tous les pays européens. Le néoclassicisme sculptural se prolonge jusque vers 1850, sans évolution très marquée.

La sculpture romantique
David d’Angers et François Rude sont les principaux représentants du Romantisme en sculpture. Ce style se caractérise par son sens du mouvement, et son impétuosité illustré par le célèbre haut-relief de l’Arc de triomphe le Départ des volontaires (dit aussi la Marseillaise) élaboré par Rude. David d’Angers va surtout se singulariser à travers ses portraits sculptés, 500 médaillons en bas-relief, et plusieurs bustes dont celui monumental de Goethe est représentatif; Barye dans ses sculptures animalières comme Le Lion écrasant un serpent, est comparable à Delacroix avec ses scènes de chasse. La sculpture romantique émerge véritablement au Salon de 1831, où est notamment exposé le Roland furieux, qui traite le thème romantique par excellence de l’amour conduisant à la folie avec une forte recherche d’expressivité. Au Salon de 1834 Auguste Préault provoque un scandaleavec son bas-relief Tuerie.

Le réalisme
Le caricaturiste et peintre Daumier avec ses bustes de parlementaires et son Ratapoil, statuette antibonapartiste de 1851 préfigure le réalisme dans la sculpture.

En 1847 Auguste Clésinger défraya la chronique en exposant au Salon sa Femme piquée par un sepent. Le réalisme sans concession du corps représenté dans tous ses détails, allant jusqu’à reproduire la cellulite en haut des cuisses, avait été obtenu par un moulage direct du corps du modèle Appolonie Sabatier en vue dans la société de l’époque. Le réalisme de la sculpture, la technique employée, et l’identité du modèle ont concouru au scandale de l’œuvre.

Le principal représentant de la sculpture réaliste est Jules Dalou avec des œuvres monumentales sur le monde ouvrier où il témoigne de ses engagements républicains et communards. Il a laissé de nombreuses études pour un projet de Monument aux Travailleurs inachevé  qui rendent hommage au monde du travail et de la paysannerie.

La sculpture impresssionniste

L’académisme
Adaptée à la statuaire monumentale et a la décoration architecturale, la sculpture académique se caractérise par le choix de sujets allégoriques et patriotiques, et dont le style se rapproche du néoclassicisme tardif. Henri Chaput élève de Pradier, est représentatif de l’académisme allégorique. Autre représentant de cette tendance, Georges Récidondont le quadrige l’Harmonie triomphant de la discorde du Grand Palais est également caractéristique du mouvement néo-baroque.

1.3 La sculpture française au XX è siècle
L’extrême fin du siècle coïncide avec l’apparition de l’Art nouveau dont les principales expressions en sculpture en France sont surtout décoratives, avec des artistes comme Raoul Larche, Agathon Léonard ou François Rupert – Carabin.

La sculpture moderne
Auguste Rodin, sculpteur venu du néo-baroque, ayant abordé le symbolisme et le réalisme, est considéré comme l’inventeur de la sculpture moderne. Avec son monument à Balzac il expose son manifeste de la modernité en sculpture et provoque un scandale lors de sa présentation publique. Ses disciples Camille Claudel et Antoine Bourdelle assurent la transition vers le XXe siècle.

La sculpture s’engage depuis le début du xxe s. dans des directions fort diverses. La sculpture demeure pour certains un art traditionnel, lié à une figuration réaliste qui connaît son plein développement de 1920 à 1940. À côté des recherches monumentales d’Antoine Bourdelle (Héraclès archer, 1909), Aristide Maillol consacre son existence à la glorification du corps féminin, qui lui permet des effets de masse et d’équilibre plastique dans la tradition de la sculpture antique.

Du cubisme aux ready-made
À partir de 1907 se développent cependant des tentatives nouvelles de figurer les objets.Braque et Picasso inaugurent la sculpture cubiste, dont un des plus importants représentants sera Alexander Archipenko. Ossip Zadkine abandonne ce système trop strict pour recréer un style personnel lyrique. C’est aussi un mode personnel de figuration que crée , un des fondateurs du renouveau de la sculpture anglaise. L’œuvre baptisée le Roi et la Reine (1952-1953) montre comment il s’attache au corps humain, en le réduisant à des éléments géométriques. Son style évoluera vers la monumentalité et le jeu des creux et des vides.

Dans le même temps, Constantin Brancusi retrouve la taille directe de la pierre en créant le Baiser (1908) et invente des formes synthétiques liées à une quête métaphysique personnelle. Sa Muse endormie (1909-1910), au visage à peine suggéré, est un exemplaire d’une série dans laquelle le sculpteur, partant d’une figuration traditionnelle, tend à des formes abstraites.

Nouveaux horizons, nouveaux matériaux
Sculpteurs, peintres, architectes et écrivains s’interrogent et théorisent sur leur rôle et sur la fonction de leur art.

Le futuriste Umberto Boccioni crée avec Formes uniques dans la continuité de l’espace (1913) une œuvre dans laquelle c’est le bronze lui-même, et non plus une forme humaine, qui semble en marche.

Le constructiviste russe Vladimir Tatline réalise en 1919-1920 la maquette du Monument à la IIIe Internationale, spirale ascendante au sein de laquelle son auteur prévoit de suspendre à des câbles d’acier une pyramide et un cube tournant, aménagés en bureaux.

Avec les frères Antoine Pevner et Naum Gabo, la sculpture découvre des matériaux modernes, comme le plastique et le fil de nylon (Construction linéaire n° 2, 1949-1953, Gabo). Les formes géométriques qu’invente Gabo correspondent à la fascination pour la science qui hante de nombreux artistes contemporains.

Une autre tendance de la sculpture du xxe s. est liée au trompe-l’œil, avec des recherches propres au pop art, comme les figures de Georges Segal qui se mêlent à des objets réels. Dans la Fenêtre du restaurant (1967), l’illusion réaliste vise à présenter une image ironique de notre société. Dans ce même esprit de contestation de notre monde, César utilisant des matériaux de récupération, invente des images de notre temps, comme ses Compressions, faites de tôles de voitures pliées. Quand à Jean Tinguely, bricoleur de génie, il récupère lui aussi des objets quotidiens, généralement métalliques, et les transforme en assemblages qu’un moteur anime. Une poésie nouvelle naît des groupements hétéroclites qu’il crée. Grâce à lui, et aux artistes inventifs de notre temps, la sculpture demeure une aventure spirituelle.