Jean Charles Nicaise Perrin (1754-1831) peintre néo- classique 

Rare ensemble de 43 oeuvres inédites réalisées à l’occasion de son séjour à l’académie de Rome de 1780 à 1784.

 « La mort, dépouillée du terrible appareil dont elle est environnée, n’est que le soir d’un beau jour, dit un sage, pensée qui renferme la vie entière de Jean Charles Nicaise Perrin, peintre d’histoire, né à Paris, le 12octobre 1754, décédé le 23 septembre 1831 ».

L’éloge prononcé par son contemporain, le peintre Pierre Marie Gault de Saint Germain (1754 – 1842) résume une vie dont les faits parlent en faveur des louanges que sollicite sa mémoire.

Jean Charles Nicaise Perrin, élève de Doyen et de Durameau, séjourne à l’Académie de France à Rome de 1780 à 1784.

C’est pendant ses quatre années d’étude au Palais Mancini à Rome, qu’il exécute des dessins dont la plupart sont consacrés à des vues architecturales réelles ou imaginaires de Rome, des vues du Latium et de la Campanie que nous vous présentons aujourd’hui. Egalement dans cet ensemble, nous présentons l’étude d’un important tableau intitulé « la tempête », sujet tiré d’une Idylle de Salomon Gessner, cette oeuvre remporta un véritable succès au salon de 1808.

De retour à Paris, il est reçu à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1787 avec la composition, Vénus faisant passer les blessures d’Énée (musée du Louvre, INV 7166

Soutenu par le comte d’Angivillers, qui lui commande pour le roi La mort de Sénèque (conservé au musée des beaux-arts de Dijon), tant que par Napoléon qui lui commande le portrait du maréchal Lannes (Versailles, musée national du château MV 1133) pour la salle des maréchaux du palais des Tuileries. ). Il expose régulièrement au Salon jusqu’en 1822 et obtient même une médaille d’or en 1800.

En 1806, il est nommé directeur de l’école Royale gratuite de mathématique et de dessin créée par Jean Baptiste Bachelier en 1766.

Il s’inscrit parfaitement dans l’histoire de ses contemporains qui ont participé à la restauration du grand goût, de l’idéal néo-classique et il fut toujours soucieux de ‘l’exemplum virtutis’ qui doit offrir aux amateurs de peinture, en plus de la beauté, un modèle de conduite morale.

Redécouvert il y a une vingtaine d’années dans le grenier d’une belle demeure en Aquitaine en même temps que des photographies, le fond que nous vous présentons a appartenu à Marie Céline Amélie Gondoin, petite fille de l’artiste et épouse de Miguel Aléo.

MARIE-SAINT GERMAIN Commissaire-priseur

DESSINS – TABLEAUX & MOBILIER ET OBJETS D’ART ART MODERNE  ART NOUVEAU & CONTEMPORAIN
Mardi 25 Juin 2024 à 14h

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