Né à Vesoul en Haute-Saône d’un père orfèvre, Jean-Léon Gérôme se rend à Paris en 1841 et devient l’élève du peintre Paul Delaroche (1797-1846). En 1842, il est admis à l’Ecole des Beaux-Arts, puis part avec son professeur, Paul Delaroche, en Italie pour étudier les maîtres italiens.

De retour à Paris, il débute au Salon en 1847 et obtient une médaille pour sa toile « Combat de Coqs » qui contribue à sa notoriété.

Peintre académique, parfois qualifié de pompier et opposé aux impressionnistes, Jean-Léon Gérôme privilégie les sujets classiques et surtout les scènes historiques ou orientales, inspirées de ses nombreux voyages. Son mariage en 1862 avec la fille d’un éditeur d’art renommé, permet à ses toiles de connaître une large diffusion. Il est en 1865 membre titulaire de l’Académie des Beaux-Arts dans la section de peinture.


Ce n’est qu’après la cinquantaine, que Jean-Léon Gérôme qui admire François Rude s’intéresse réellement à la sculpture. A l’Exposition universelle de 1878, il expose un groupe, « Gladiateurs », inspiré de son tableau « Pollice verso » et obtient une médaille d’honneur. Il est récompensé d’une médaille de première classe au Salon de 1881.


Ses sculptures, souvent réalisées en polychromie, sont principalement des scènes de genre, des personnages ou des allégories. Elles sont autant appréciées que ses peintures et témoignent de son goût pour l’orientalisme. Il exécute aussi des œuvres monumentales, notamment la statue équestre du duc d’Aumale et le monument de Paul Baudry (La Roche-sur-Yon).

Quelques sculptures :
– Gladiateurs (1878),
– Anacréon (1878),
– Tanagra (Marbre, Musée d’Orsay, Paris, 1890),
– La Douleur (sur sa tombe, cimetière Montparnasse, 1891),
– Bellone (Musée Georges Garret, Vesoul, 1892),
– Bacchante (1892),
– Galatée et Pygmalion (Salon de 1892),
– Sarah Bernhardt (Musée d’Orsay, Paris, 1895),
– Monument de Paul Baudry (La Roche-sur-Yon, 1896),
– Bethsabée ou femme à sa toilette (1896),
– Bonaparte à cheval entrant au Caire (Palais du Luxembourg, Paris, 1897),
– Statue équestre du Duc d’Aumale (Chantilly, 1899),
– César franchissant le Rubicon (vers 1900),
– Washington (Salon de 1901),
– L’Aigle expirant (champ de bataille de Waterloo, 1902).

Quelques peintures

Tête de femme coiffée de cornes de bélier, dit aussi la Bacchante, 1853, huile sur toile, 47,5 cm 

Tête de femme coiffée de cornes de bélier – étude, 1853, huile sur toile, diam. 47,5 cm.

Pifferaro, huile sur bois, 1856, 18 × 12,7 cm

La Plaine de Thèbes (Haute Égypte), 1857, huile sur toile, 76 × 131 cm

Vue de la plaine de Thèbes (Haute-Egypte), 1847, dessin (crayon noir sur vergé blanc), 23,2 × 34 cm

Le Prisonnier, 1861, huile sur toile, 45 × 78 cm.

Femmes au bain, huile sur toile, 66 × 55 cm,Vesoul.

Les Mouettes, vers 1902, huile sur toile, 60 × 92 cm, Vesoul.

Cléopâtre devant César, vers 1865, esquisse pour César et Cléopâtre (tableau perdu), Vesoul.

Paysages d’Orient, 1868, huile sur toile, 24 × 32 cm, Vesoul.

Prisonnier de guerre à Rome, dit aussi Cave Canem, 1880, huile sur toile, 108 × 91 cm, Vesoul

Saint Vincent de Paul, 1847, huile sur toile, 175 × 135 cm, Vesoul

 

                                                                   

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